Espionnage, guerre froide, paranoïa, blocs, Etats-Unis, URSS
Après 1945, les Etats-Unis et l'URSS sont les deux grandes superpuissances qui ont la responsabilité de reconstruire un nouvel ordre mondial. Toutefois, leurs divergences à la fois idéologiques et diplomatiques font rapidement éclater le conflit et finissent par partager la quasi-totalité du monde en deux blocs. C'est le début de la Guerre froide. Cette période est caractérisée par la compétition qui naît entre les Etats-Unis et l'URSS. En effet, chacun cherche à déstabiliser l'autre afin d'affirmer devant le monde entier sa supériorité écrasante par rapport au bloc adverse.
[...] Intérieurement, les deux grandes puissances explosent Alors que les phases de conflits et de tension accroît le sentiment d'appartenance des partisans à leur camp et développe la solidarité dans chaque bloc, la période de détente contribue, quant à elle, à accentuer une certaine paranoïa et une réticence interne face à la domination exercé par le leader du camp. A. La paranoïa tend à s'installer à l'intérieur des blocs A l'intérieur des deux blocs, la paranoïa s'exprime par la phobie de l'espionnage. En effet, il règne un climat permanent de suspicion extrême amenant chaque camp à maintenir l'ordre dans leurs propres rangs. [...]
[...] De nombreux films sur le thème de l'espionnage ont vu le jour faisant le portrait d'une Guerre froide qui s'est jouée en coulisse. Par exemple, L'étau un film américain sorti en 1969, réalisé et produit par Alfred Hitchcock avec, entre autres, Frederick Stafford, Michel Piccoli, Claude Jade et Philippe Noiret. Sur fond d'espionnage soviétique et de crise des missiles de Cuba, ce film inspiré d'une histoire vraie, décrit l'évasion organisée par des agents américains d'un haut fonctionnaire russe, Boris Kusenov, et de sa famille, décidés à se rallier au bloc de l'Ouest. [...]
[...] C'est le début de la Guerre froide. Cette période est caractérisée par la compétition qui naît entre les Etats-Unis et l'URSS. En effet, chacun cherche à déstabiliser l'autre afin d'affirmer devant le monde entier sa supériorité écrasante par rapport au bloc adverse. Dans l'ombre de la guerre, l'espionnage prend une ampleur considérable. Les services secrets (la CIA aux Etats-Unis et le KGB en URSS) mènent une véritable guerre du renseignement afin de connaître l'ennemi, voire de déjouer certains de ses plans. [...]
[...] Accusés d'espionnage nucléaire en faveur de l'URSS, Ethel et Julius Rosenberg ont été condamnés à mort et électrocutés en 1953. Cette exécution a suivi l'apogée de la chasse aux sorcières et a fait l'objet d'une campagne internationale en leur faveur, a eu l'effet d'une véritable bombe à l'époque dans la mesure où le pays n'est pas en guerre et que les preuves manquaient pour fonder les accusations. De son côté, l'Union soviétique met en place la propagande afin de révéler la caducité de ce procès. [...]
[...] L'espionnage industriel a permis aux deux grandes puissances d'obtenir tour à tour les mêmes moyens de défense. La phobie de l'espionnage s'accompagne d'une course à l'armement nucléaire. Dès 1945, les Etats-Unis détiennent la bombe A. L'URSS l'a possédera à son tour quatre ans plus tard. A partir de 1952, les Etats-Unis s'emparent de la bombe H qui se trouve être mille fois plus puissante que la précédente. L'URSS s'en emparera un an plus tard. Départager les deux blocs devenant impossible, la compétition s'installe au niveau du nombre de bombes. [...]
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