La démocratie espagnole est aujourd'hui une réalité. Elle se voit même être un système politique solide sur lequel les générations commencent à grandir. La Constitution espagnole, approuvée le 6 décembre 1978 par le peuple et qui entre en vigueur le 29 décembre de la même année, va même rayonner en Europe en devenant un véritable modèle de défense des droits et libertés fondamentaux et de proximité avec son peuple. En effet, la Constitution espagnole est admirée par nombre d'éminents constitutionnalistes dans le monde et notamment en France par Olivier Beaud ou encore par Elsa Forey.
Cette constitution espagnole prévoit que certaines règles constitutionnelles ne pourront être révisées que par le biais du référendum. Qu'il s'agisse d'une révision totale ou partielle, les dispositions étant jugées les plus fondamentales pour l'ordre juridique espagnol ne pourront être révisées uniquement par la voie référendaire, et ce, notamment concernant les droits fondamentaux ou encore la Couronne, si bien que tout ce qui se rapporte à l'identité constitutionnelle espagnole ne pourra pas être révisé par l'organe parlementaire. C'est là quelque chose de tout à fait essentiel, car tout ce qui fait l'objet d'une transformation en profondeur de la Constitution doit passer par le Peuple. Olivier Beaud montre donc l'écart avec le système français où le peuple n'est que rarement consulté -mais plutôt évité- sur les questions essentielles, comme en témoigne le mode de ratification du Traité de Lisbonne par le Congrès les 7 et 8 février 2008. Malgré des tensions internes, l'Espagne est devenue un exemple.
[...] C'est l'exemple du mouvement séparatiste basque d'inspiration marxiste Euskadie Ta Askatasuna qui avait été créé en 1959 pour résister à la dictature franquiste mais qui est aujourd'hui un mouvement qualifié d'organisation terroriste selon les autorités espagnoles. La démocratie espagnole est-elle en danger ? Les fondements posés par la Constitution de 1978 ont-elles créé des bases suffisamment solides pour affronter le regain régionalisme ? Un avenir démocratique espagnol en question ? La question de l'avenir démocratique en question se pose pour certains auteurs. [...]
[...] La droite va reprendre à son compte cette réforme en utilisant une propagande forte et énergique, dénonçant le risque de mettre à mal l'unité nationale espagnole. La Seconde République espagnole titube et elle fait face à des soulèvements intérieurs. Le 10 aout 1932, un mouvement militaire se met en place, et il s'agit de la première réaction contre le régime républicain. La tentative d'insurrection est contrée et le général Sanjurjo est arrêté. Ce dernier s'était d'ailleurs autoproclamé Capitaine général de l'Andalousie. [...]
[...] Selon certains auteurs, Franco aurait lui-même préparé un retour à la démocratie. En effet, Franco, déjà atteint par la maladie, a écarté les hommes de l'Opus Dei du gouvernement dès 1973. Malgré la maladie de Parkinson, Franco va tout de même continuer de gouverner. Mais à la suite d'une hémorragie interne, il va être maintenu dans un coma artificiel le 14 octobre 1975 dans un hôpital de La Paz puis Juan Carlos accepta de devenir chef de l'Etat le 30 octobre de la même année. [...]
[...] Mussolini veut réussir là où Franco a échoué. Il veut la gloire de prendre Madrid. Il envoie des chars, des hommes, on dit alors qu'il est impossible que les républicains résistent. Pourtant les chemises noires vont fuir et les républicains à un contre cinq vont l'emporter à Guadalajara lors de la bataille du 8 au 23 mars 1937. Mussolini déclarera après cette déroute : tous les Italiens qui reviennent au pays sans la victoire seront fusillés A l'échelle de la diplomatie internationale, les positions sont fragiles : la France et l'URSS soutiennent la République mais sans rejoindre la guerre. [...]
[...] L'Espagne pour cette raison notamment sera fragilisée par ce contexte et va choisir la neutralité durant la Première Guerre mondiale. Il convient de voir qu'à la dictature mise en place par Primo de Rivera va succéder la Seconde République en Espagne où va souffler une forte volonté démocratique mais que ce régime sera férocement marqué par une instabilité profonde entrainant sa chute et celle de la démocratie dans le même temps La dictature selon Primo de Rivera Afin de comprendre comment le modèle Républicain s'est ouvert à la démocratie et s'est installé en 1931 de manière éphémère, il faut s'attarder sur la dictature blanda (douce) mise en place par Primo de Rivera qui va sans doute être à l'origine de la volonté démocratique de 1931. [...]
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