Plan détaillé pour une présentation orale en histoire moderne sur le sujet suivant : Les esclaves musulmans à Livourne au XVIIe siècle
[...] Vincent, Les Musulmans dans l'histoire de l'Europe : Une intégration invisible, Paris, Albin Michel p. 471-522. Guillaume CALAFAT, « Topographies de minorités », Liame [En ligne], n° Samuel FETTAH, « Livourne : cité du Prince, cité marchande (XVIe-XIXe siècle), Florence et la Toscane, XIVe-XIXe siècles : Les dynamiques d'un État italien, Rennes, Presses universitaires de Rennes Michel FONTENAY, « Pour une géographie de l'esclavage méditerranéen aux temps modernes », Cahiers de la Méditerranée, n° p. 17-52. Michel FONTENAY, La Méditerranée entre la Croix et le Croissant. [...]
[...] Les esclaves et forçats musulmans se retrouvent majoritairement au sein du bagne. Au sud-est des murs de la ville un terrain est même aménagé pour les enterrements des défunts musulmans. A l'aide de la carte fournie en annexe, montrer comment ces espaces sont inclus dans la cité. S'il apparaît comme un espace de domination, le bagne est ouvert en journée et permet des échanges de diverses natures. Les esclaves musulmans à Livourne : mise en perspective La « guerre » contre les Ottomans Rappeler le contexte des guerres du XVI[e] contre les Ottomans en Méditerranée, en particulier l'épisode de la bataille de Lépante (1571). [...]
[...] FETTAH) Du castello à la città : l'éveil de Livourne (XV[e]-XVII[e]) A l'origine extension portuaire de Pise (Porto Pisano), Livourne devient propriété de la république de Florence en 1421 et qu'elle est dès lors attachée aux Médicis qui vont la développer Essor et développement au XVI[e] en particulier sous la houlette de François Ier de Médicis réorganisation urbaine avec l'adoption d'un plan militaire avec sa ville fortifiée à laquelle est intégré un port (objectif d'enrayer la piraterie barbaresque / 1591-1611 : structuration et essor du port qui accueille des escadres et des corsaires, en particulier anglais 1606 : Ferdinand Ier l'élève au rang de città. Livourne est alors la deuxième ville de Toscane est un des principaux ports de méditerranée. La place de la minorité musulmane dans l'espace urbain livournais au XVII[e] siècle Comme dans d'autres cités portuaires et commerçantes, une place est aménagée aux minorités. Celles-ci se regroupent par « nations », c'est-à-dire « en communauté de provenance (d'une ville, d'un « État ») dotée d'une personnalité juridique, et généralement pourvue d'un représentant, un consul » (G. [...]
[...] Le mot s'est largement répandu en Europe, d'où l'italien schiavo, l'espagnol esclavo, l'allemand Sklave, l'anglais slave. Esclave se dit d'une personne qui n'est pas de condition libre et vit sous la dépendance absolue d'un maître dont elle est la propriété. » En entrant dans des considérations plus approfondies propres à l'usage des esclaves : « Soit comme force de travail brute, pour la vogue des galères ou pour les travaux publics, notamment les fortifications. Ces esclaves publics représentent l'aspect le plus spectaculaire de la condition servile, et le plus connu des historiens. [...]
[...] Dans l'Europe du XVII[e], le bagne est peu répandu, c'est d'ailleurs le bagno de Livourne qui a inspiré le mot français de « bagne ». Le bagne permet à la fois de surveiller mais aussi de protéger les esclaves qui doivent être en bonne santé (présence d'un hôpital). On y retrouve également des lieux de cultes musulmans (une mosquée), tolérance religieuse qui peut traduire une volonté de contenir les révoltes. On peut également s'intéresser au nombre d'esclaves musulmans dans le bagne. Vers 1620, de à « Turcs » de la pop. [...]
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