Exposé traitant de la véritable question que constitua l'esclavage, au 19e siècle aux Etats-unis. Ce travail est encadré de deux dates clés : 1787, mise en place de la constitution américaine et 1865 (fin de la Guerre de sécession).
[...] C'est une attitude paternaliste qu'adoptent les planteurs, créant une relation ambiguë, duale avec leurs esclaves, les considérant à la fois comme objet et sujet. D'un certain côté, ils voulaient donner un caractère humain à l'institution, se souciant de la santé de ces derniers, n'hésitant pas à leur fournir médecins et médicaments, leur offrant des tenues vestimentaires sans fantaisie mais descente, leur déléguant un espace privé de plus en plus large, leur permettant de construire de petites cases, où des familles pouvaient vivre ensemble, parents et enfants étant pour un temps réunis. [...]
[...] La question de l'esclavage Introduction : C'est en 1619, à Jamestone, que débarquèrent aux Etats-Unis les premiers esclaves noirs, enchaînés, battus et vendus pour des travaux divers que furent ceux d'agriculteurs, de fonctionnaires ou d'épouses . En arguant un cruel déficit en main-d'œuvre pour travailler les immenses plantations de tabac, de sucre et de riz, les grandes puissances tentèrent de justifier la traite et l'asservissement d'hommes, qu'ils jugeaient inférieurs, surtout parce qu'issus d'une autre culture, enfants d'une autre race Naissait alors l'esclavage aux Etats-Unis. [...]
[...] Ils purent exprimer leur désir lorsqu'en 1820, le Missouri, demanda son entrée dans l'Union en tant qu'Etat esclavagiste. Ceci posa de nombreux problèmes car cela rompait avec le désir des sénateurs et risquait de déséquilibrer l'ordre établi. C'est avec la demande quasiment simultanée du Maine de se joindre aussi à l'Union en tant qu'Etat abolitionniste que le problème se régla, l'équilibre n'étant pas entaché. A la suite de ce conflit qui marqua un point de hautes tensions politiques, un compromis fut signé: l'esclavage serait à l'avenir interdit sur le nord d'une ligne couvrant le 36°30 de latitude. [...]
[...] Mais toutes ces revendication ne restèrent pas sans réponse, les sudistes justifiant l'esclavage avec passion, invoquant des arguments religieux, économiques et d'autres directement liés à la Constitution. Des sudistes convaincus du bien-fondé et des bienfaits de l'institution -Constitution : en effet, en ne nommant jamais l'esclavage, en abolissant la traite des noirs, en acceptant le droit de suite des esclaves, la Constitution légitime l'esclavage et apporte aux sudistes des argument de poids : quoi de plus rationnel que de se référer à la constitution de son pays pour légitimer de ses actes ? [...]
[...] -Illinois: cet Etat constitue une sorte d'intermédiaire car il n'osa pas pendant de longues années reconnaître officiellement l'abolition de l'esclavage, même s'il l'encourageait, de peur de remettre en cause le principe de propriété. Ce n'est qu'en 1845 que cet Etat franchit le pas. -Indiana: dès le début, la constitution interdit l'esclavage et même toutes formes de travail forcé, se parant ainsi de toutes les formes détournées dont les maîtres faisaient preuve pour asservir les noirs. En 1820, un amendement exigea l'affranchissement de tous les esclaves, demande assez précoce. [...]
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