Les évènements du mois de mai 1968 trouvent leur origine auprès des révoltes étudiantes qui se propagent à l'ensemble de l'entreprise et débouchent sur une crise politique.
40 ans après, cette vague de contestation demeure unique en France et est encore très présente dans la pensé collective. Un sondage réalisé en mars dernier par le CSA et le Nouvel Observateur démontre que 84% des personnes interrogées déclarent que les évènements de mai 68 ont eu un impact important sur la société française.
Elle a permis de libérer les individus des conventions sociales et de mettre au jour la contestation de la société traditionnelle jugée trop autoritaire. « Il est interdit d'interdire », « le pouvoir abuse, le pouvoir absolu abuse absolument », ou encore « soyez réaliste, demandez l'impossible ! » sont autant de slogans qui émergèrent ce printemps (...)
[...] De plus, le travail est de plus en plus présent dans la vie privée des salariés. C'est un moyen trouvé pour répondre à une demande de plus en plus fluctuante et exigeante. Prenons l'exemple du salarié ramenant du travail chez lui. Enfin, l'Epargne salariale ne concerne en réalité que 54,1% des salariés du privé et ne répond qu'à la peur des français sur la baisse de leur pouvoir d'achat ainsi que de la baisse des pensions de retraite. Conclusion En conclusion, nous pouvons dire qu'aux vues de l'évolution des relations et des conditions de travail, mai 68 est un idéal assez éloigné de la réalité actuelle des entreprises. [...]
[...] Que reste-t-il de Mai 68 dans l'entreprise ? Introduction Les évènements du mois de mai 1968 trouvent leur origine auprès des révoltes étudiantes qui se propagent à l'ensemble de l'Entreprise et débouchent sur une crise politique ans après, cette vague de contestation demeure unique en France et est encore très présente dans la pensé collective. Un sondage réalisé en mars dernier par le CSA et le Nouvel Observateur démontre que 84% des personnes interrogées déclarent que les évènements de mai 68 ont eu un impact important sur la société française. [...]
[...] On remarque également une différence de plus en plus grande entre les jeunes diplômés et non-diplômés. En effet, le chômage concerne 11% des diplômés du supérieur contre 42% des peu diplômés. En outre, sont aujourd'hui encore présent des manageurs de proximité qui ne font qu'exécuter les ordres de leur direction. Ils se retrouvent en réalité dans la même situation de subordination que celle dont se trouvaient les salariés pendant la période du Taylorisme. Aussi, les cadences de travail sont plus importantes qu'avant du fait des techniques japonaises de flux tendus et de juste à temps. [...]
[...] Cette disparition a été effective dans les années 80. De plus, le salarié est plus autonome, il participe davantage à la vie de l'entreprise, il doit faire preuve de créativité, de polyvalence et de responsabilité. Possibilité d'avoir un travail plus attractif, moins ennuyeux et rébarbatif. Enfin, l'épargne salariale permet aux salariés d'avoir une participation aux résultats et à l'accroissement de la valeur de l'Entreprise, lesquelles bénéficiaient essentiellement aux actionnaires. L'épargne salariale permet aux salariés d'augmenter leur pouvoir d'achat. Celle-ci comprend l'intéressement et la participation : L'intéressement est une formule facultative, utilisée pour motiver le personnel et l'intéresser à la performance de l'entreprise. [...]
[...] Une dernière avancée est celle de la promulgation en 1968 d'une loi autorisant la section syndicale dans l'entreprise. Au-delà des améliorations que nous venons d'exposer, de nombreux points démontrent des limites aux avancées espérées. II/ Mai 68 dans l'entreprise : le retour à la réalité. Les jeunes français sont les plus pessimistes, comme le démontre une enquête de la fondation pour l'innovation politique auprès des 16-29 ans dans une dizaine de pays. Cela ne se traduit plus par de la révolte mais au contraire par de la résignation. [...]
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