La fin de la seconde guerre mondiale a été marquée par la prédominance de deux idéologies opposées : l'idéologie communiste, prônée par l'Union Soviétique, et l'idéologie libérale et capitaliste, défendue par les Etats-Unis, alors même que les anciennes grandes puissances européennes se trouvaient amoindries. Cette nouvelle situation internationale a offert, pour l'Union Soviétique de Staline, la possibilité d'étendre le communisme dans le monde. Pourtant, la confrontation de ces deux idéologies profondément différentes a entraîné, dès la fin de la guerre, de vives tensions entre les alliés vainqueurs de l'Allemagne Nazie. En effet, le monde entre alors progressivement dans une période que les historiens appellent communément la Guerre Froide, terme apparu pour la première fois en 1947 chez Walter Lippmann, journaliste américain, pour décrire la tension croissante et le conflit commençant entre les Etats-Unis, l'Union Soviétique et leurs alliés respectifs tout en restant au-dessous du seuil de l'affrontement direct . La Guerre Froide s'est présentée comme un conflit global, tant sur un plan politique, militaire, géographique qu'idéologique. Les deux puissances se sont ainsi livrées à une lutte d'influence à l'échelle mondiale et particulièrement européenne.
Dès 1945 et l'avancée de l'Armée rouge sur le territoire européen, l'Union Soviétique a donc tenté, de diffuser son idéologie par tous les moyens. Reed Irvine précisait que « l'extension du contrôle communiste sur un vaste ensemble de territoires et de populations, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, a reconnu davantage la propagande et la désinformation offensive des pays communistes que le pouvoir de leurs armes » . La propagande semble avoir été utilisée comme une arme par les Soviétiques pour exporter la révolution communiste dans le monde dans une période de conflit latent.
[...] D'autres modes de travail se sont développés dont le plus notable constitue le télétravail. Une très grande part de cumul de contrats de travail s'effectue dans le cadre du télétravail. Le télétravail consiste à travailler à distance du donneur d'ordre (employeur ou client) au moyen des outils informatiques et de télécommunication, de la même façon et avec les mêmes résultats que si le travail était réalisé dans les locaux du donneur d'ordre. Le télétravail suscite plusieurs interrogations notamment en ce qui concerne le temps de travail effectif, la concurrence, car le salarié qui travaille à distance échappe au pouvoir de contrôle de l'employeur. [...]
[...] L'employeur peut-il s'opposer à la demande du salarié de prendre un congé pour création d'entreprise ? Dès lors qu'aucun risque de concurrence déloyale ne ressort du projet d'entreprise initié par le salarié, l'employeur ne peut refuser le congé demandé, il ne peut que le différer. Par ailleurs, l'employeur peut demander des précisions sur le projet du salarié, il apprécie alors si la société envisagée est susceptible ou non de concurrencer la société existante et, le cas échéant, refuse le congé. [...]
[...] L'impossibilité de dépasser la durée légale du travail Mais, outre ces restrictions pour incompatibilité, tout salarié est tenu de respecter toute une panoplie de prescriptions d'ordre sanitaires et sécuritaires. En effet, nul ne saurait nier, qu'un travailleur qui n'est pas en pleine possession de ses moyens est potentiellement dangereux pour lui-même et pour ses collègues. Aussi, le cumul de plusieurs contrats de travail n'est-il possible qu'à la condition que le salarié ne dépasse pas les durées maximales du travail au titre de ces contrats, notamment la limite hebdomadaire de 48 heures, prévue à l'article L 324-2 du Code du travail. [...]
[...] En effet, il arrive que le travailleur indépendant se mette dans une situation de parasitisme à l'encontre de l'entreprise en effectuant pour son propre compte des travaux commandés par des clients de l'entreprise. B. Vers une reconnaissance légale du cumul des contrats de travail ? Avec la précarisation du marché du travail et la multiplication des temps partiels, de plus en plus de salariés vont cumuler plusieurs temps partiels ou encore un temps plein et un petit temps partiel. Le législateur lui-même avait voulu légitimer le cumul de contrats car l'article 14 du projet de loi relatif à l'égalité salariale entre homme et femmes du 23 février 2006, autorisait le cumul pour tous les salariés d'un contrat de travail à temps partiel avec un contrat d'intérim. [...]
[...] S'il est vrai que tous les télétravailleurs ne sont pas en situation de cumul d'emplois, une très grande part du télétravail permet à un travailleur de cumuler deux activités rétribuées. Un accord interprofessionnel sur le télétravail signé le 19 juillet 2005 témoigne de cette évolution. Bibliographie sommaire Ouvrages - Dictionnaire RF, Jurisprudence sociale - Dictionnaire RF Social 23ième édition - F.Gaudu et R.Vatinet, Les contrats du travail, Traité des contrats, L.G.D.J - G.Lyon-Caen, J.Pélissier et A.Supiot, Droit du travail, Précis Dalloz - G.Lyon-Caen, La liberté du travail et le droit français du travail, colloque tenu à l'Université de Liège les 24 et 25 novembre 1967, Université de Liège vol.53 - I.Cornesse, La proportionnalité en droit du travail, Bibliothèque de droit de l'entreprise, Litec - J-C.Javillier, Droit du travail, LGDJ, 7ième édition - G.H.Camerlynck, Traité de droit du travail:contrat de travail, Dalloz - P.Durand, Traité de droit du travail, Librairie Dalloz - J.Blaise,Traité de droit du travail :réglementation du travail et de l'emploi, Dalloz Articles et commentaires - Liaisons sociales quotidien, Les cadres dans l'entreprise, décembre 2002 (supplément), p.18 - Liaisons sociales 2004 (annuel), p.278 et suiv. [...]
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