L'ère qui s'ouvre en 1971 avec l'invention par Intel du premier microprocesseur va marquer profondément les mutations structurelles et conjoncturelles du monde tel qu'il a évolué jusqu'à aujourd'hui. Les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) ainsi que les nouvelles possibilités techniques qui s'ouvrent ont des répercussions multisectorielles : nouvelles méthodes de production (Système de production toyotiste), développement et déclin de secteurs industriels, impacts géographiques, enjeux juridiques et politiques (cf la bataille UE/Microsoft à propos du système d'exploitation Windows) (...)
[...] On tend donc vers une société hyperindustrielle avec un secteur industriel transversal (le marché des NTIC est ainsi composé de 46% de services informatiques, de 23% d'équipement et réseaux et de 22% de matériaux de bases, le reste représentant la part logicielle). Il y a donc réelle remise en cause de la division classique de Collin Clark Des enjeux dont les impacts affectent aussi le tissu industriel traditionnel. Ces nouvelles techniques et NTIC affectent aussi le tissu industriel classique. Elles y ont un impact technique (FAO : Fabrication assistée par ordinateur), utilisation de certaines applications (dans l'automobile : injecteurs, ABS, ESP .). Elles y sont même bien ancrées. [...]
[...] Les enjeux des techniques et nouvelles technologies de l'information et de la communication depuis le début des années 1970 Note obtenue : 16/20 notation ESCP. Commentaire : un bon devoir, mais parfois ne vous limitez pas à des allusions (3eme partie sous-dimensionnée, manque de temps L'ère qui s'ouvre en 1971 avec l'invention par Intel du premier microprocesseur va marquer profondément les mutations structurelles et conjoncturelles du monde tel qu'il a évolué jusqu'à aujourd'hui. Les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) ainsi que les nouvelles possibilités techniques qui s'ouvrent ont des répercussions multisectorielles : nouvelles méthodes de production (Système de production Toyotiste), développement et déclin de secteurs industriels, impacts géographiques, enjeux juridiques et politiques (cf la bataille UE/Microsoft à propos du système d'exploitation Windows). [...]
[...] Il y a également de nouveaux enjeux au niveau de l'organisation de la production engendrée par ces NTIC (Toyotisme, Just In Time nécessitant un meilleur traitement des enjeux sociaux pour éviter des ruptures d'approvisionnement). En effet ce toyotisme est facilité par la meilleure flexibilité engendrée par les NTIC. Ces NTIC accélèrent cependant l'externalisation, voire les délocalisations (ex : délocalisation des services comptables d'Intel en Inde, délocalisation des centres de recherche Motorola en Chine). On voit ainsi l'émergence d'entreprises sans usines (entreprises réseaux) qui se résument à une activité de Conception/Marketing/Direction et font sous- traiter la fabrication. Le meilleur exemple à ce propos est Nike. [...]
[...] Il faut en outre considérer tous les enjeux juridiques (dépôts de brevets, propriété intellectuelle) pour s'apercevoir qu'on est souvent loin du gain de temps qui est censé caractériser ces technologies Conclusion La recherche est donc au cœur des enjeux de ces NTIC, avec un poids beaucoup plus important qu'avant dans la création de valeur ajoutée par l'industrie. Mais ces NTIC continuent d'évoluer (New Economics). L'enjeu est d'arriver à les réguler, sur le plan social notamment (introduction des NTIC synonyme de destruction d'emploi, d'où un défi majeur que d'atténuer l'impact social de ces NTIC). On peut donc véritablement parler de révolution sur tous les plans. [...]
[...] Les enjeux financiers sont également considérables. Outre le décloisonnement (processus des 3D) qu'elles ont permis, ces NTIC ne doivent pas faire oublier qu'elles ont un coût silencieux (Paradoxe de Sollow). Elles ont également un impact sur la taille des entreprises, qui tendent à se concentrer rapidement, d'où l'émergence de géants (Microsoft, Intel), ce qui peut créer un phénomène de clientèle captive (Microsoft et Windows). La financiarisation des entreprises est quant à elle poussée à l'extrême, d'où une roation du capital beaucoup plus rapide qu'avant (et donc la possibilité d'une crise majeure éclair ) 3 Ces enjeux sont cependant inégaux suivant les contextes, voire même différenciés. [...]
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