Les enjeux de la déportation sous le régime de Vichy

Résumé du document

Nous allons nous intéresser ici à la politique juive du régime de Vichy pendant la collaboration. Il est indispensable de commencer par rappeler le contexte des mesures prises par le régime de Vichy pour comprendre comment ; de certains aspects de la politique antijuive française qui paraissaient normaux à la majorité de la population française, on a pu arriver à des rafles comme celle des 16 et 17 juillet 1942, orchestrées par la police française.
Nous allons donc établir la situation telle qu'elle se présentait avant que les allemands ne décident de la « Solution Finale » (I). Puis, nous verrons le déroulement de la déportation massive des Juifs de France et essaierons d'en analyser les responsabilités (II)...

Extraits

[...] On remarque également que cette politique poursuivie par Vallat devait avoir pour consécration le retrait des ordonnances allemandes en la matière. Il n'en a jamais rien été. II. Les déportations massives et la réaction française La responsabilité des français dans les grandes rafles de1942 On a pour cette période 2 historiographies, une selon Klarsfeld, qui s'oppose à celle de Paxton et Marrus Paxton et Marrus, ou la responsabilité de Laval Selon Paxton et Marrus, dans Vichy et les Juifs (1981), c'est Laval qui donne son accord le 4 juillet 1942 pour la déportation massive des Juifs situés en France. [...]

[...] Les enjeux de la déportation sous le régime de Vichy Plan Les enjeux de la déportation pour le régime de Vichy 3 Introduction 3 I. Aux origines de la déportation : la politique antijuive de Vichy de 1940 à A. Des pressions allemandes 3 B . devancées par un zèle antisémite français 4 C . concurrent de celui des nazis II. Les déportations massives et la réaction française 5 A. La responsabilité des français dans les grandes rafles de B. [...]

[...] Klarsfeld estime également que Paxton sous estime l'importance de ce phénomène. Klarsfeld de citer Paxton et Marrus En septembre le contingent assigné par les nazis avait été exactement atteint : treize convois. Mais soudain les transports furent suspendus, peut-être parce que le nombre de déportables était insuffisant, mais plus probablement en raison d'une interruption inattendue dans le calendrier ferroviaire. Personnellement j'ai trouvé que l'ouvrage de Paxton et Marrus faisait une large part à cette situation sous chapitres). Peut-être faut-il chercher une explication en 1983, quand Klarsfeld publie son livre, dans un contexte de traque des responsables de la déportation qu'il cherche à faire juger (affaire Barbie). [...]

[...] Prenant l'initiative, il propose l'aryanisation des entreprises juives et la pose d'affiches et pancartes spéciales sur els entreprises appartenant aux juifs. Ces suggestions (20/08/40) ne suscitent pas de grand intérêt à Berlin pour qui la priorité est la préparation de la guerre avec la Grande Bretagne. Le 20 sept 40, est quand même publiée la première ordonnance allemande contre les Juifs selon les directives d'Abetz. On voit se profiler au cours de 1941 la nécessité d'une gestion de l'Europe nazie, en vue de supporter une guerre plus longue que prévue. [...]

[...] Contrairement au livre de Paxton & Marrus, et sans rien ôter de sa rigueur, on est frappé par l'abondance de jugements de valeur tout au long des 2 tomes. Paxton & Marrus se contentent d'une description la plus factuelle possible. [...]