Durant l'entre-deux-guerres, 1919-1939, face à la montée du nazisme et un contexte économique et social en pleine crise, les artistes s'engagent, donnant naissance à de nouvelles formes d'art. Les bouleversements économiques et sociaux font évoluer l'intérêt de la population à l'égard des œuvres. Dans les années 1930, la politique joue un rôle de plus en plus prépondérant dans la vie intellectuelle, résultant d'événements tels que la crise de 1929, les événements de février 1934, le Front populaire, la guerre d'Espagne, la montée du fascisme et du nazisme et les risques d'un nouveau conflit.
C'est pourquoi le public de cette époque, à la recherche de nouveaux guides, ne considère plus les artistes comme figures intellectuelles, mais comme des hommes à part entière dotés d'idées particulières. Ce qui engendre l'apparition de mouvements de pensées communs auxquels chaque homme des peuples de l'entre-deux-guerres peut s'identifier. Nous allons donc nous demander pourquoi, comment, et dans quel but les artistes s'engagent contre la guerre et la montée du fascisme durant l'entre deux guerres.
[...] Le jeudi noir fait de la France comme de l'Allemagne une de ses nouvelles victimes. Par voie de conséquence, les mentalités et les mœurs du peuple changent, faisant évoluer avec elles les différentes formes d'art. L'art et les artistes deviennent pour le peuple une excellente tribune pour s'exprimer et s'assurer de la portée de leurs messages. Les arts engagés prendront ensuite la forme d'arts anti-fascistes et anti-nazis pour lutter contre un fléau qui menace l'Europe d'un nouveau conflit après l'arrivée d'Hitler au pouvoir le 30 janvier 1933. [...]
[...] L'engagement des artistes se traduit par l'implication de ceux-ci dans le domaine social et politique. Cette tendance est née de la guerre et correspond à une mobilisation de l'esprit. C'est au cours des années 1930, avec la crise de 1929, les événements de février 1934 (création d'un Comité de vigilance des intellectuels anti-fascistes), le Front Populaire de Léon Blum en 1936, la guerre d'Espagne, la montée du fascisme et les risques d'un nouveau conflit que les artistes décident de s'engager afin d'informer le plus grand nombre de personnes de ce qu'elles ignorent ou de ce que les artistes contestent et veulent faire éviter. [...]
[...] Ceci explique donc qu'il ait repris le mythe de la guerre de Troie. Giraudoux était un excellent connaisseur de l'Antiquité car il avait fait des études de lettres. Et il entra ensuite à l'École Normale Supérieure. Il a écrit de nombreux récits de guerre comme Arnica America en 1918, ou encore La guerre de Troie n'aura pas lieu après le premier conflit qui affronta la France à l'Allemagne. Jean Giraudoux se sentit mal durant la première représentation d'une de ses pièces intitulée Amphitryon 38 le 25 janvier 1944 et il mourut quelques jours plus tard. [...]
[...] En 1938, Leni Riefenstahl, partisan nazi, lance un film intitulé Les dieux du stade qui se veut être un témoignage de l'aventure des Jeux olympiques de Berlin, tremplin de la propagande nazie. Cette œuvre fait partie d'une minorité car la majorité des autres artistes souffre de la censure et d'actes tels que les autodafés qui bafouent leur liberté d'expression. En effet, Thomas Mann (prix Nobel de littérature) ayant écrit et mené de nombreux discours anti-nazi à du s'exiler car il était juif et avait critiqué le nazisme. [...]
[...] Ce qui engendre l'apparition de mouvements de pensées communs auxquels chaque homme des peuples de l'entre-deux-guerres peut s'identifier. Nous allons donc nous demander pourquoi, comment, et dans quel but les artistes s'engagent contre la guerre et la montée du fascisme durant l'entre deux guerres. Dans un premier temps, nous ferons référence au contexte historique, d'abord en Allemagne puis en Espagne et enfin en France. Ensuite nous verrons quelles formes d'arts émergent, incluant la littérature et plus particulièrement la réécriture de mythes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture