Au début du XIIe siècle, c'était encore les Turcs Seldjoukides qui dominaient l'Anatolie, mais leur Empire va être écrasé par les invasions mongoles venues de l'Est. De là, l'Empire se morcela en 10 petites principautés indépendantes sous tutelle mongole. La plus petite étant celle de la tribu du chef Osman et pourtant c'est bien elle qui va gagner les guerres contre les autres tribus turques et réussir le rassemblement. Notons également que le nom d'ottoman vient du nom du fondateur de l'empire, Osman qui profitera du déclin de l'Empire byzantin pour fonder pour plus de six cents ans l'Empire ottoman.
[...] Cela donna à Ecevit de pouvoir former un gouvernement, mais il échoua également à cause du renforcement de la crise économique et du terrorisme kurde. En 1979, Demirel reprit les rênes suite à la démission de Ecevit, mais il ne réussira guère mieux contre la crise et la violence : Le coup d'État de Kenan Evren. Demirel et Ecevit refusaient de s'entendre pour redresser le pays et Erbakan votait toute motion de censure pour mettre des bâtons dans les roues des différents gouvernements qui s'alternent. [...]
[...] Au tournant de la décennie 70, la Turquie était devenue le théâtre du radicalisme et d'affrontements quotidiens qui fragilisèrent la classe politique. À cela, s'ajoute la crise économique en Turquie qui conduit à la paupérisation de la population et à des inégalités sociales de plus en plus flagrantes qui provoquèrent la quasi-occupation d'Istanbul le 6 et 7 juin 1970 par un mouvement qui rassemblait ouvriers, paysans et étudiants. Après avoir écarté les juntes de la gauche, l'armée turque (garant du kémalisme et de la laïcité) lança un ultimatum au gouvernement de Demirel le 11 mars 1971, qui démissionna dans les heures qui suivirent. [...]
[...] Les écoles se développaient rapidement, la presse ottomane, calquée sur le modèle français, se développa malgré la censure. Plusieurs villes comme Constantinople, Salonique et Izmir furent reliées à l'Europe via des liaisons maritimes fréquentes. La télégraphie et le chemin de fer se développèrent au profit des compagnies européennes qui bénéficiaient de larges concessions. Le traumatisme du régicide poussa Abdul Hamid II a centralisé le pouvoir à l'extrême pour tenter de tout contrôler, mais la presse contrebalance le pouvoir du sultan. [...]
[...] L'Empire ottoman s'allie successivement à la France puis à l'Angleterre puis de nouveau à la France selon qui l'attaque. Finalement, le sultan participera avec Napoléon Ier à la guerre dans l'Est de l'Europe, mais au moment de l'assaut final contre la Russie, les ottomans acceptent un traité de paix favorable qui leur est favorable. En 1815, les coalisés demandent au sultan d'aider à combattre Napoléon, mais celui-ci refuse et proclame sa neutralité. Apparaît alors avec la fin de Napoléon Ier, la question d'Orient, les Empires occidentaux veulent chacun leurs parts du gâteau, un morceau de l'Empire ottoman. [...]
[...] Cette transhumance forcée fit de la Turquie un pays à musulman. Le 29 octobre 1923, la République de Turquie fut proclamée et Mustafa Kemal devient le 1er président, va s'en suivre une série de mesures innovatrices et incroyables pour un État musulman au XXe siècle. Le sultanat ayant été aboli en novembre 1922, le sultan fut interdit d'être sur le sol turc, mettant fin à l'Empire ottoman. Fin de l'année 1923, deux groupes parlementaires sont créés, Le Parti républicain du peuple, de Kemal et le Parti progressiste républicain de Karabekir. [...]
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