État soviétique, système stalinien, Staline, Lénine, URSS, Trotski, constitution stalinienne, dékoulagisation, Union soviétique
La Révolution de 1905 permit à des personnalités de se révéler, tel Trotski qui devient viceprésident du soviet de Saint-Pétersbourg nouvellement crée. Dans ce chaos, les bolcheviks n'ont pas de rôle et s'inquiètent d'une révolution qu'ils ne contrôlent pas. Lénine soutient cependant l'engagement dans la Première Guerre mondiale, persuadé qu'une défaite entraînera une deuxième révolution. Ceci se révélera juste : le tsar abdique le 2 mars 1917. Tout s'effondre, la bureaucratie, la police, l'armée et l'ordre public. Les bolcheviks sentent qu'ils peuvent profiter de cette atmosphère ; les soviets se multiplient. Lénine quitte Zurich le 16 avril pour Petrograd.
[...] Ceci serait évident puisqu'il voudrait déstabiliser le régime. La collectivisation lui permet de renouveler le Parti et les dirigeants militaires en faisant une sélection. Les anciens ont frémi face aux manifestations de paysans affamés ; ces gens-là ont été éliminés. Il opère donc un renouveau du Parti en choisissant des gens les plus durs, et moins scrupuleux Conclusion : Les raisons d'un succès Comment Staline a-t-il réussi à s'imposer à la tête nu nouvel État soviétique ? Il s'est présenté en centriste, et a toujours été plus occupé par le concret que par l'idéologie. [...]
[...] C'est le retour de la guerre contre la paysannerie. Il commence à organiser des prélèvements forcés à partir de janvier 1928. De plus, l'impôt sur la paysannerie est augmenté. L'été 1928 présente à cet égard une crise gravissime ; dans certaines régions il faut faire la queue des heures durant pour acheter du pain. En juillet 1928, on décrète qu'un tribu est à lever sur la paysannerie pour participer à l'industrialisation du pays. En avril 1929, il lance le premier plan quinquennal d'industrialisation du pays de 236%, et une augmentation de la productivité du travail de 100%. [...]
[...] C'est une connotation religieuse très forte encore, il livre Lénine à l'adoration des masses. Il démontre ainsi son génie politique. Il se nettoie de cette origine étrangère qui le rend étranger aux masses russes. Il se pose en porteparole des forces russes contre les halogènes comme Trotski, ou encore les juifs ; il joue subtilement l'antisémitisme. Bien que Géorgien, il met en avant le sentiment national russe, promeut des Russes, qui ne peuvent être soupçonnés de cosmopolitisme. Il se fait le porte-parole du nationalisme et implicitement se positionne comme le leader de l'appareil du Parti, le bâtisseur d'un Etat russe fort. [...]
[...] Il souhaite le démettre de ce poste et y nommer quelqu'un d'autre. Mais la maladie l'empêche de mener projet à son terme. L'entourage de Staline arrive à neutraliser Trotski, si bien qu'avant de mourir le 21 janvier 1924, Lénine peut déjà avoir un avant goût du système qu'il a lui-même mis en place. Staline l'avait déjà invisiblement déchu du pouvoir, si bien que même ses collègues ne s'en rendaient pas compte Staline est obligé de faire concessions formelles à Lénine. [...]
[...] Les déportations de masse ont lieu jusqu'en mai 1933. Les conséquences de cette politique La dekoulagisation frappe les éléments les plus dynamiques de la société. L'élite paysanne est détruite et le bilan est désastreux. La situation est si catastrophique qu'en 1937 Staline fait fusiller les démographes car les résultats des recensements qu'ils effectuent ne lui plaisent pas. L'URSS continue à exporter céréales en Occident, constituant 20% des exportations. Tout ceci a été réalisé en faveur de l'industrialisation. Cette politique est camouflée par des arguments rationnels : la nécessité de moderniser les campagnes, de lutter contre la barbarie en utilisant la barbarie. [...]
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