Au Vème siècle, la Gaule glisse de l'autorité romaine à celle des Barbares. La plupart d'entre eux sont des Germains qui coexistent depuis plusieurs siècles avec les romains. Donc ils sont en partie romanisés mais ils conservent certains traits originaux. Leur civilisation est fondée sur l'oral. Ce sont d'excellents métallurgistes, ils ont une supériorité en matière d'armement. Alors que l'Empire est quasi chrétien, les barbares sont païens (Francs, Saxons) ou Ariens (Wisigoths). Les barbares s'installent peu à peu en Gaule après le choc des invasions de 406 (...)
[...] A cette date, l'autorité des grands princes a sérieusement diminué. Mais il ne faut pas exagérer l'affaiblissement des princes. Ceux-ci restent malgré tout toujours plus puissants que les simples Sires. Toutes les principautés ne sont pas affaiblies de la même manière. La Bourgogne souffre beaucoup de la crise châtelaine, ce n'est pas le cas de la Flandre. A partir de 1100, l'autorité des princes tend à se redresser nettement. Plusieurs facteurs vont jouer. C'est le début du grand essor économique du monde occidental. [...]
[...] La Guerre de 100 ans contribue au renforcement de l'autorité royale. Le roi a su incarner l'intérêt national face aux factions aristocratiques ou populaires. La Guerre a imposé le retour à l'impôt. Jusqu'alors, le principe s'était maintenu que le roi devait vivre du sien, sans recours à l'impôt. Avec la guerre s'impose le recours à l'impôt, non sans résistance. Le concept d'Etat commence à se préciser au XVème siècle. Il y a une distinction entre la personne du roi (mortelle) et la fonction royale. [...]
[...] Tout ceci permet un bond en avant de l'autorité royale. Saint Louis (XIIIème siècle) est important par le prestige qu'il donne aux capétiens mais aussi par le développement du droit auquel il contribue. Avec Saint Louis, le droit est de mieux en mieux codifié et l'idée se développe que tout procès en appel peut être jugé par le roi. Aux XII et XIIIèmes siècles, les Capétiens s'efforcent aussi de développer une nouvelle administration en marge du système féodal. Le système se développe mais il va finir par atteindre ses limites. [...]
[...] Mais cette puissance dure peu, Charlemagne meurt en 814, l'Empire est divisé en 843. Cette division correspond à des raisons pratiques, le cadre impérial qui était trop vaste pour assurer une bonne administration et surtout une bonne défense du monde occidental. Celui-ci est en effet confronté au IXème siècle à un renouveau des invasions avec trois menaces différentes en 880 : les normands, les hongrois et les sarrasins. Face à ces menaces, le cadre impérial était trop grand pour permettre une bonne défense. [...]
[...] Cet essor joue en faveur des princes. Ces princes sont soutenus par l'Eglise qui les juge bien plus à même que les Sires de maintenir l'ordre. L'un des instruments de la reconstruction du pouvoir est le système féodal. Définition Système féodal : def marxiste : Moment que connaisse la plupart des civilisations où le pouvoir est aux mains des puissants qui détiennent les terres et les paysans, de la fin de l'empire romain jusqu'au XVIIIème siècle. Def historien : Le terme de féodal désigne l'ensemble des relations réciproques qui existe entre un seigneur et son vassal, l'une des principales obligations du seigneur étant de fournir à son vassal un bien qui va lui permettre de subsister : le fief. [...]
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