Exposé (1re année de licence) retraçant la vie électorale sous le second Empire, par conséquent de 1852 à 1870.
[...] Le revers, certes relatif, subi par le gouvernement laisse Napoléon III assez indécis. Le prince Napoléon Jérôme, Persigny et le Maupas, en somme, tous les proches de l'empereur lui conseillent de poursuivre dans la voie des réformes libérales. Les élections, selon eux, ont prouvé que le pays ne voulait plus du système mis en place en 1852. Commentaire du doc cette gravure du monde bien l'effervescence a produit les élections de 1839 et surtout les rôles de la presse pour cela que la foule se rend devant les façades des principaux journaux à Paris. [...]
[...] Les réunions publiques et les comités électoraux sont interdits. La presse et muselée : le journal le siècle le principal organe de position, est maîtrisé par un nouvel avertissement qui fait planer au- dessus de lui une menace de suspension. Le système de la candidature officielle est appliqué avec vigueur par Adolphe Billault nouveau ministre de l'intérieur, Morny quant à lui est devenu président du corps législatif. Le pouvoir s'est décidé à choisir comme candidats officiels tous les députés bonapartistes sortants, à neuf exceptions près. [...]
[...] La droite autoritaire, rassuré par le plébiscite, cherche ouvertement à reconquérir le pouvoir et la défection du centre-gauche et le gouvernement d'une véritable majorité. Sous le second empire, la vie électorale a tout d'abord porté Louis-Napoléon Bonaparte au statut d'empereur, puis, a fait basculer le régime dans un système libéral. En revanche, même si l'empire libéral s'essoufflait c'est par la politique extérieure que le régime va chuter. En particulier c'est l'affaire Hohenzollern, prétendant au trône d'Espagne et fils cadets de Louis-Philippe, qui va faire entrer la France dans un conflit avec la Prusse. [...]
[...] L'union libérale ne fonctionne cependant que dans un petit nombre de circonscriptions, elle n'existe pas à Paris par exemple, et les monarchistes et les républicains ont la plupart du temps en ordre dispersé au scrutin. À droite, la campagne électorale voit le retour sur la scène politique de quelques grands noms, comme Adolfe Thiers. Du côté républicain, la désignation des candidats révèle le fossé qui s'est creusé entre les anciens de 1848 et la jeune génération. La ligne directrice électorale du gouvernement est maintenue. [...]
[...] En effet, il utilise le redécoupage des circonscriptions électorales afin de contrer l'opposition dans les villes moyennes ou grandes. En revanche, le pouvoir use avec beaucoup plus de prudence qu'autrefois la candidature officielle. Les candidats officiels ne sont plus, du reste, autant attiré qu'autrefois dans le statut de candidat officiel et, si la candidature officielle subsiste, elle est absente dans environ des circonscriptions. Pour faire face à la presse d'opposition, le gouvernement distribue des brochures ou son rappeler les propos les plus outrés tenus lors des réunions publiques et est sur la bienveillance du Petit journal, publication a priori non politique. [...]
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