Le deuxième aspect de l'Union douanière met en évidence la question du tarif extérieur commun. Il va donc y avoir un tarif progressif avec plusieurs réductions successives dans le cadre de la négociation internationale c'est-à-dire les négociations du GATT.
A Genève en 62, on retrouve les négociations dillon-round, il y a une diminution de 6,5% des droits de douanes extérieurs au marché commun et des tarifs extérieurs communs. En 67, la CEE accepte de diminuer ces tarifs extérieurs de 35 à 40% entre 68 et 72. Ces réductions vont entrer en vigueur en juillet 68. En même temps que le marché commun. On ne peut considérer à l'époque que la CEE est peu protectionniste par rapport aux autres pays (...)
[...] De l'Europe des 6 à l'Europe 1. Les négociations des candidatures Les négociations s'ouvrent en juin 70 avec la Grande Bretagne, le Danemark, l'Irlande et la Norvège. Il y a différents problèmes qui sont posés par les candidats surtout par la Grande Bretagne. Elle pose la question de la contribution britannique au budget commercial, les anglais proposent ce qui est insuffisants pour les 6. Concernant la Norvège et l'Irlande, se posent d'autres problèmes. En matière d'agriculture, il y a un problème spécifique à la pêche en Norvège. [...]
[...] La Haute autorité va tenter de limiter l'offre en imposant des maximums de production. La France et l'Allemagne refusent dans le cadre du Conseil des ministres car ils craignent une crise sociale. La CECA disparait donc en 67 et les pays vont faire face à une crise sur le plan strictement national. L'EURATOM est également un échec pour trois raisons. Tout d'abord, chaque pays veut développer sa propre industrie nationale. La France qui est en avance sur les autres, en matière nucléaire, tente d'utiliser l'EURATOM pour son projet. [...]
[...] L'Allemagne est la première puissance économique européenne et elle est prête à s'engager encore plus économiquement dans la CEE. La France s'engage à ne plus faire obstacle aux transferts de compétences nécessaires pour mener la nouvelle politique européenne. Il va donc y avoir une révision institutionnelle au sommet européen de paris en décembre 74. Le Conseil européen se réunit trois fois par an pour fixer les grandes orientations de leurs projets. Et il va y avoir la mise en place de la présidence tournante de la CEE tous les six mois. [...]
[...] Les Etats sont réticents face à la circulation des capitaux, ils ont peur de la spéculation. Il n'y a donc pas de mise en place d'un véritable marché commun européen des capitaux Le fond social européen (FSE) Il n'y a pas de véritable politique sociale commune. C'est un secteur qui apparait trop complexe à harmoniser. Seule le FSE est créé. Il est destiné à renforcer la cohésion économique et sociale des 6. Il doit améliorer les possibilités d'emploi des travailleurs dans le marché intérieur et contribuer ainsi au relèvement du niveau de vie. [...]
[...] Tout d'abord, elle souligne la question des droits de douanes intérieurs entre les pays membres. Le 1er janvier 59, il y a une réduction de 10% des droits de douanes intérieurs et le commerce intra-européen augmente de 20% en 59. Le 12 Mai 60, un Conseil des ministres des 6 annonce l'accélération de la mise en place du Traité de Rome. On décide que le 1er janvier 61 les droits de douanes diminueraient de 30% et le 1er janvier 62, ils diminueraient de 40%. [...]
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