La question sociale au sens large peut se définir comme tout problème ou situation relatif à un groupe d'individu et qui concerne les relations réciproques des membres de cette communauté. Ainsi, la question sociale peut se traiter de manières très différentes car le sujet est très vaste. L'Église au sens large toujours, se définit comme une communauté des chrétiens formant un corps social hiérarchiquement organisé, institué par Jésus-Christ et ayant foi en lui.
Dans notre cas, l'étude sera beaucoup plus restreinte et on se concentrera plutôt sur les aspects sociaux et économiques de la question sociale en France même s'il n'est pas exclu de prendre quelques exemples de comparaison venus de l'étranger. Quant à l'Église, nous parlerons ici de l'Église catholique. Dans un contexte de première Révolution industrielle, il est intéressant d'étudier les relations qu'ont eues l'Église et la société. Quelles furent les attitudes réciproques des citoyens et de l'Église ? Cette dernière a-t-elle joué un rôle décisif dans la tentative de résolution de la question sociale ?
[...] En effet, la misère ouvrière devient de plus en plus flagrante et des actions se mettent en place de la part des travailleurs. C'est le cas en 1831 avec la révolte des Canuts qui est le premier mouvement ouvrier de masse en France puis en 1834 avec les Journées d'avril Pour résumer brièvement, les ouvriers lyonnais se rebellent contre le gouvernement dans un premier temps pour obtenir une augmentation de leurs salaires qui sont en train de diminuer à cause de la concurrence venue d'Angleterre puis ensuite contre une loi qui porte atteinte à la société de secours mutuel. [...]
[...] Il y a ici un appel à l'intervention de État. Dans la même période, plusieurs Évêques, comme celui de Paris par exemple, parlent du paupérisme comme d'un nouvel esclavage De plus, Mgr Belmas dénonça les conditions de travail inacceptable et demanda la hausse des salaires. Des actions ouvrières nait un catholicisme social - Le catholicisme social se caractérise comme le sursaut de la conscience morale provoqué par la révélation de la misère ouvrière. Ce qui va faire la différence et permettre aux catholiques d'avancer, c'est le fait d'accepter que l'humanité progresse et c'est ainsi après synthèse entre le problème ouvrier de caractère économique, et celui de progrès de caractère intellectuel que le catholicisme social est né. [...]
[...] Ainsi, la question sociale peut se traiter de manières très différentes car le sujet est très vaste. Église au sens large toujours, se définit comme une communauté des chrétiens formant un corps social hiérarchiquement organisé, instituée par Jésus-Christ et ayant foi en lui. Dans notre cas, l'étude sera beaucoup plus restreinte et on se concentrera plutôt sur les aspects sociaux et économiques de la question sociale en France même s'il n'est pas exclu de prendre quelques exemples de comparaison venus de l'étranger. [...]
[...] A cause des idées des Lumières, de cette période historique ressort un anticléricalisme qui persiste fortement au moins dans la première décennie du XIXe. Ce sera une idée centrale de la première moitié du siècle même si au cours de la Restauration entre autres, l'attitude des individus face à la religion variera. - Le constat de ce désintérêt se fait notamment via l'avis de prêtres et ou Évêques. C'est le cas du cardinal Consalvi qui, en 1801, traversant la France pour négocier le Concordat, a constaté que le peuple est indifférent dans sa plus grande partie : il l'est entièrement dans les villes, en partie dans les campagnes De plus, avec ce Concordat signé entre 1801, le christianisme n'est plus que la religion de la grande majorité des Français et non plus la religion d'État, celle de tous les Français. [...]
[...] - De plus, les idées des Lumières sont encore persistantes et certains intellectuels remettent en cause l'idée de Religion au centre de tout. C'est le cas de Voltaire qui, en tant que déiste, critique fortement l'Église catholique et ne pense pas qu'il faut lui donner trop de pouvoir. TRANSITION: Face à ce déclin de l'influence religieuse, il est intéressant de voir l'évolution que l'Église va subir face notamment à l'émergence de nouveaux problèmes que l'on appellera question sociale. II) La haute hiérarchie de l'Eglise n'arrive pas à cerner la question sociale Une méconnaissance de la question sociale émergente. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture