révolution industrielle, clergé, église, catholique, modernité, industrialisation, progrès
Nous allons voir comment la religion a réagi face à la Révolution industrielle, et nous demander comment elle a accueilli le progrès technique et la modernité.
Le progrès matériel est le progrès le plus palpable.
Comment le progrès s'est-il organisé, comment le clergé a-t-il réagi face à cela ? La civilisation change la vie religieuse, nous verrons les effets de cette dernière.
[...] Il y a un argumentaire proto écologique qui est né chez Veuillot, il passe son temps à dire que la grande industrie massacre la nature. Il insiste sur les dégâts esthétiques et écologiques de l'industrie. Il y a aussi idée la RI fais émerger une nouvelle classe sociale de gens qui ont fait fortune rapidement en faisant des choses douteuse et qui sont pas très honnête, c'est le monde des gagnants du capitaliste. Il y a l' idée que ces nouveaux riches et que cette nouvelle ligne dirigeante changeront la morale traditionnelle, ils changerons le système de valeurs. [...]
[...] C'est l''occasion d'aborder l'église et le progrès technique et industriel, on va parler de la modernité industrielle. Le progrès matériel est le progrès le plus palpable. La 1ere raison est la suite : au XIXème siècle, on est dans une société de production de masse. Dès 1840 il y a la sensation d'entrée dans un nouveau monde. Il y a une conscience assez vive de ça . Il y a un rapport entre la religion et le progrès matériel. La 2eme raison est que ce progrès matériel a eu une conséquence culturelle et aussi une conséquence religieuse, cela a des effets sur notre existence et sur la religion. [...]
[...] L'Eglise catholique avait pas préparé de texte face au progrès technique mais elle a ses traditions : 1er élément : il y a l'idée que comme dieu a crée le monde, l'homme peut transformer le monde, dans la théologie il y a un sens positif de la modernité pour essayer d'améliorer le monde. 2ème élément : la pénibilité du travail est la conséquence du péché originel, la douleur de l'enfantement , la mortalité n'est pas naturelle, on a pas vocation de mourir, mourir est la conséquence du péché originel, il vision négative du travail car le travail est synonyme de pénibilité qui est la conséquence du péché originel. Concernant l'argumentaire technophobes : Qu'ont-ils contre l'industrie ? Quel problème a Veuillot ? [...]
[...] Pour Rostrov il y a décollage sous le régime de la Monarchie de Juillet, l'.industrialisation prend une forme différente selon les pays et en France c'est plus lent. Pompidou en 1960-1970 dit que la France n'est pas son industrie. Cela signifie que la France a un problème avec le capitalisme. Il y a un problème de rythme d'industrialisation, c'est le 1er élément, K Polanyi en 1944 élabore une thèse dans son livre la grande transformation. Il dit que la société française ne vit pas au même rythme que se développe la Révolution Industrielle, dans son rhume il y a des ralentisseurs sociaux. [...]
[...] - ce que l'Église redoute comme pouvant être une tentation démiurgique. Cela signifie qu'à partir du moment que les hommes auront les capacités de création humaine sont multipliés, l'écart va se réduire entre les eux et le créateur : Dieu. Il y a l'idée que cette humanité sera capable de faire beaucoup de choses. Par exemple réduite la mortalité infantile, la mortalité des enfants à l'époque était un problème théologique. Les 2 courants principaux chez les catholiques du XIXème : le courant des technophiles : ceux favorable au progrès technique et les évêques eux le sont et le courant des technophobes. [...]
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