Exposé sur le discours prononcé par Jules Ferry à l'Assemblée en 1870 en faveur d'une égalité dans l'éducation entre hommes et femmes. Celui-ci se compose également d'une bibliographie (ouvrages généraux et sites Internet) pour pouvoir approfondir le sujet.
[...] Le manque d'instruction des femmes est la cause de l'infériorité féminine. Le rôle de la femme est nul (ligne 20) donc elle ne doit pas être éduquée ni instruite. Normalement, les femmes n'ont pas le droit de passer le baccalauréat et le grade le plus haut auquel elles pouvaient prétendre était un diplôme primaire, le brevet supérieur, mais la première bachelière y parvient quand même en 1861. Elles n'ont accès qu'à des études courtes puisque la loi Falloux de 1850 ne reconnaît que l'enseignement primaire pour les filles. [...]
[...] Il pense que l' enseignement gratuit doit avoir une base scientifique et un fondement moral (puisqu'il doit former des citoyens) et être dispensé aux filles comme aux garçons. Cependant, malgré le fait qu'il souhaite l'égalité, il ne souhaite pas la mixité. Ce discours semble avoir été bien accueilli lorsqu'il a été prononcé applaudissements lignes et 30). Etait-ce une assemblée de femmes, de députés ? Ce texte est très important car les féministes considèrent que l'égalité entre les sexes vis à vis de l'éducation et de l'enseignement est indispensable dans leur combat pour l'égalité. [...]
[...] Mais une situation déplorable et inégalitaire à leur égard Les femmes sont maintenues dans l'ignorance à cause de leur prétendue incapacité Le but premier de ce texte est de proposer devant le corps législatif une éducation et un enseignement identique pour les garçons et les filles face à la situation actuelle de maintien volontaire des filles dans l'ignorance en leur interdisant l'accès aux études. En matière d'éducation, les révolutionnaires défendaient une vision sexuée des formations, censée correspondre aux aptitudes de chaque sexe. L'enseignement laïc et obligatoire reste à l'état de principe pour des raisons matérielles et idéologiques : l'éducation maternelle demeure pour les filles le modèle. L'éducation maternelle et religieuse (nous aborderont cet aspect en dernière partie) des filles domine dans les deux premiers tiers du XIXe siècle. [...]
[...] L'auteur souligne cela aux lignes 23 et 24 lorsqu'il dit que celui qui tient la femme ( ) tient l'enfant C'est la mère qui s'occupe le plus d'élever les enfants, de leur inculquer la morale et de les préparer à leur vie d'adulte par une bonne éducation. Pour ceux qui est des filles, dans la plupart des cas, la seul éducation et le seul enseignement qu'elle reçoive est celui de leur mère. Les femmes ont donc également des fonctions éducatrices et enseignantes. Nous reparlerons de cet aspect en seconde partie. Par leur influence sur leur mari Il est connu que de tout temps les femmes exercent une influence sur leur mari par leur rôle de conseillère. [...]
[...] Il reprendra cette formule dans son discours du 2 juillet 1882 dans lequel il dit que le mouvement qui portait la femme vers le savoir était la garantie de l'unité de la famille française l'éducation des femmes en les sortant de l'ignorance participerai à l'unité de la nation en instaurant l'entente et la complicité dans les ménages. De plus, l'inégalité des femmes face à l'éducation entraîne une fracture dans la nation et l'instabilité. Ferry pense que cette inégalité est la cause de la lutte (lignes 13 et 17) et du combat (ligne 18) entre l'Ancien Régime et la démocratie moderne. [...]
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