Effondrement du système soviétique, Gorbatchev, Fédération de Russie, perestroïka, glasnost, Boris Eltsine, Karavac, URSS, Lituanie, Moscou
Dans un climat international de Guerre froide marqué par le ralentissement de l'URSS dans cet affrontement idéologique et politique, Gorbatchev arrive au pouvoir en 1985. La course aux armements et le déclin économique le pousse à rechercher l'amélioration des relations avec l'Ouest et engager des réformes afin de redresser le pays. C'est donc un grand chantier de réformes qu'il entreprend de mener, à la fois économique et sociale (perestroïka et glasnost). Dans ce sens a lieu la réconciliation de l'État avec l'Église et les croyants. Gorbatchev reçoit le patriarche le 29 avril 1988, et célèbre l'anniversaire du millénaire de la christianisation du pays.
[...] Il s'agira d'analyser les causes et les conséquences de cette politique au sein du pays : Comment peut-on expliquer l'effondrement de l'URSS et l'échec de la politique de Gorbatchev ? I Les prémisses de l'effondrement : des réformes inefficaces (1987-88) La perestroïka ou une volonté de restructuration économique La réforme économique Lors de l'été 1987, on envisage d'approfondir la réforme économique et la lutte contre la corruption andropovienne, car cette dernière ne fonctionne pas. La réforme de l'économie doit commencer par un nouveau statut de l'entreprise ; des discussions ont lieu à ce sujet. [...]
[...] Ces sessions sont retransmises à la télévision, les soviétiques cessent de travailler et regardent la télé. C'est un résultat symbolique colossal, les tabous tombent, chaque député monte à la tribune et déballe ce qui ne va pas. La conscience de l'opinion publique s'éveille suite à l'ampleur des dégâts. Entre action et inaction : Gorbatchev président de l'URSS Les événements d'Europe de l'Est En septembre 1989 a lieu un plenum consacré aux nationalités. Gorbatchev commence à s'inquiéter des revendications d'indépendance. La situation continue à se tendre. [...]
[...] L'Empire craque, il n'est plus capable d'assurer la paix dans la périphérie. Le 13 mars, un article d'inspiration stalinienne suscite une contre-offensive des réformateurs : une avalanche de révélations sur le passé soviétique est publiée. Ceci accentue encore plus la glasnost. L'effet boule de neige Le printemps 1988 est le moment où Iakovlev, principal instigateur de la perestroïka et de l'ouverture de la société, veut pousser la réforme et pousser un Gorbatchev hésitant. Il encourage les Etats baltes à créer des fronts populaires en Estonie, prétendument soutenant la perestroïka, en avril. [...]
[...] La volonté initiale qui avait inspirée la glasnot, c'est-à-dire enterrer le stalinisme sous une avalanche de critiques, se retourne contre Moscou. Les Républiques deviennent incontrôlables. Affaiblir à tout prix le Parti : la réforme constitutionnelle Le Congrès des députés : l'introduction des premières élections libres Gorbatchev voit la situation se dégrader et les conservateurs de plus en plus hostiles à de nouveaux changements, tandis que les réformateurs le trouvent trop modéré. Il veut secouer davantage le Parti et cherche pour cela à créer les prémisses d'une réforme consitutionnelle, en introduisant un mécanisme institutionnel de pression sur l'appareil du Parti. [...]
[...] Une partie de la nomenklatura communiste va dès lors s'adonner au business. C'est un processus parallèle qui a lieu avec la chute verticale de l'économie, sensible dès 1988, qui devient évidente l'année suivante. Il s'agit d'une évolution profonde : la nomenklatura voit son avenir en dehors du Parti communiste, elle n'a plus besoin du Parti pour s'enrichir. Auparavant, l'intelligentzia soutenait la réforme. C'est désormais une bourgeoisie naissante qui l'appuie, se rendant compte que la libéralisation va lui permettre de devenir encore plus riche que le communisme. [...]
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