En 1953, après la mort de Staline, le bloc soviétique est ébranlé. Les partis communistes des démocraties populaires tentent d'assouvir leur désir d'indépendance et la soif de libertés individuelles, tout en préservant leurs pouvoirs. On assiste alors au début de la déstalinisation, c'est-à-dire qu'il y a une profonde remise en cause du culte de la personnalité édifié en l'honneur de Staline et du gouvernement qu'il a mené. Quels ont été les effets de cette déstalinisation ?
[...] Le 9 novembre, le parti socialiste annonce l'ouverture des frontières entre les deux Allemagne et des élections libres sont organisées. Vient alors, la chute du mur de Berlin dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989 annonçant la défaite totale du bloc soviétique On voit donc bien que la déstalinisation, née d'un climat insurrectionnel important marqué par un malaise économique, politique et moral profond. Elle a mené à de nombreux soulèvements de la population dans les démocraties populaires et un éclatement partial du bloc soviétique. [...]
[...] On voit donc bien que ces mouvements de contestation peuvent mener à des déviances et ne conduisent pas forcément vers un monde plus démocratique En 1985, arrive au pouvoir Gorbatchev. Une fois à la tête de l'URSS, il va conduire une politique extérieure marquée par la non-ingérence. C'est- à-dire qu'il ne va plus intervenir systématiquement dans les affaires extérieures de ses alliés. D'autre part, la mise en place de la Perestroïka qui introduit l'économie de marché et la Glasnost qui assure le multipartisme et la liberté d'expression, la dissidence va être encouragée. Moscou accepte en Pologne, l'idée de la formation d'un gouvernement dirigé par des non-communistes. [...]
[...] On remarque que la déstalinisation est assez lourde dans la plupart des pays de l'Est. En effet, le soutien populaire au socialisme est assez faible. Or pour contrôler la population, il faut obtenir son soutien. L'URSS va alors tenter diverses voies pour récupérer ce soutien. Tout d'abord, Khrouchtchev va mettre en place des réformes économiques notamment dans l'agriculture en s'inspirant de l'expérience yougoslave et en tentant de mettre en place un socialisme autogestionnaire de marché. C'est-à-dire que le rôle de l'Etat va être réduit dans l'économie, on va également reconnaitre un pouvoir au conseil d'ouvriers qu'on va élaborer, puis on tente de réhabiliter le marché dans la conduite de l'économie. [...]
[...] Débute alors la déstalinisation. Khrouchtchev succède à Staline, et entraine avec lui de nombreux espoirs d'ouverture du régime. Les successeurs de Staline se voient alors perturbés par un grand désarroi : certes, un soulagement ressenti dans la population est né après la mort de Staline, mais vont-ils réussir à redresser le régime par ce climat insurrectionnel ? Khrouchtchev comprend vite que s'il souhaite préserver le modèle, il faut faire siennes les priorités de la population et essentiellement celles des démocraties populaires, pour ne pas voir s'effondrer le bloc soviétique. [...]
[...] Cependant, elle a dû faire face à certaines limites allant à l'encontre des principes démocratiques prônés. [...]
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