Dans sa déclaration de 1948, l'OIT définit les syndicats comme des groupements associant des personnes exerçant leur activité dans une même branche de métier ou dans un même secteur d'activité, visant à assurer la défense de leurs intérêts professionnels et leurs conditions de travail.
A l'heure actuelle, le taux de syndicalisation en France est inférieur à 10%, ce qui place notre pays loin derrière tous les grands pays industriels, comme la Suède avec 80% de syndicalisation. Mais attention faiblesse du taux ne signifie pas absence de représentation.
L'année 36 fut marquée par la 1re réunification de 2 syndicats : la CGT (les réformistes) et la CGT-U (révolutionnaires) en mars 36 au congrès de Toulouse, portant le nombre d'adhérents à 1 250 000. Face à ces 2 syndicats, un syndicat d'obédience créé en 1919 : la CFTC, réformiste souhaitait la mise de mesures en faveur des salariés. La CFTC tout comme CGT réunifiée, a bénéficié des mouvements populaires de 36.
[...] Cette division fait chuter le nombre d'adhérents de la CFDT qui prend quand même des adhérents à la CGT, car certains sont déçus du communisme régnant à la CGT, qui malgré tout en 67 passe la barre des 2 millions. En 68 avec la grève nationale, la CGT atteint adhérents, mais la CFDT qui adopte l'autogestion est menaçante, devenant jusqu'en 70 sa grande rivale. C'est elle qui, lors de la signature des accords de Grenelle, le 27 mai 68, réussit à obtenir la légitimation de la section syndicale d'entreprise. [...]
[...] Les effectifs syndicaux se sont stabilisés cette dernière décennie. En 2003 seuls salariés sont affiliés soit seulement 8,2%. B Les causes exogènes au phénomène de désyndicalisation - baisse du syndicalisme du fait de la hausse du chômage - problème d'ordre pécuniaire, l'adhésion ne donne droit ni à avantages, ni à intérêts - recul de la syndicalisation ouvrière tandis que les cadres se syndicalisent, mais ce ne sont que de simples adhérents, alors que les ouvriers et employés ont un engagement syndical actif - la place des femmes dans la population active est de plus en plus importante mais elles se désintéressent du syndicalisme - hausse des retraités - formes d'emploi flexibles aident peu à la syndicalisation - fort taux de couverture conventionnelle alors que les pays comme les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon. [...]
[...] Les effectifs syndicaux de 1936 à 2004: évolution et interprétation Dans sa déclaration de 1948, l'OIT définit les syndicats comme des groupements associant des personnes exerçant leur activité dans une même branche de métier ou dans un même secteur d'activité, visant à assurer la défense de leurs intérêts professionnels et leurs conditions de travail. A l'heure actuelle, le taux de syndicalisation en France est inférieur à ce qui place notre pays loin derrière tous les grands pays industriels, comme la Suède avec 80% de syndicalisation. [...]
[...] Partie II De 76 à nos jours : vers une désyndicalisation progressive et constante A La situation des effectifs syndicaux depuis 76 et les causes internes aux syndicats explicatives de la crise du syndicalisme la CGT Créée en 1895, la CGT demeure jusqu'en 94, la 1re organisation syndicale, seulement depuis 77 elle a perdu 2/3 de ses effectifs, cela est dû à la montée d'autres syndicats, mais aussi, à la rupture de l'union de la gauche et à l'alignement de la CGT sur le PCF, son effectif passe alors de 3,8 millions en 49 à en 93. La CFDT 76 elle représente adhérents, recul en 88. Depuis elle stabilise ses effectifs pour susciter ensuite un flux de nouveaux adhérents. Cela étant, les rivalités internes ne l'ont pas épargnée ainsi qu'en a témoigné le remplacement de Jean KASPAR (qui avait succédé à Edmond MAIRE) par Nicole NOTAT en tant que secrétaire général. [...]
[...] Le début de la guerre donne lieu à l'interdiction en France du PCF et toutes les organisations communistes (Le 26 septembre 1939) La CGT-U est dissoute, mais il reste deux syndicats : la CFTC et la CGT. Avec la guerre, les effectifs de ces deux syndicats ont chuté. De 40 à la libération, les effectifs syndicaux restent nuls. Mais en réalité leur action s'exerce dans la clandestinité et par la diffusion de journaux. Les syndicats prévoient avec les accords verbaux du Perreux de 43 de se reconstituer dès que possible, la CFTC elle rejette le gouvernement de Vichy. [...]
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