Aujourd'hui, les souvenirs du communisme commencent à s'estomper. La chute du mur s'estompe dans la nuit des temps. La mort de l'URSS en 1991, cela fait déjà 15 ans, et pour nous, 15 ans, c'est l'éternité. En réalité, l'expérience soviétique est encore beaucoup plus présente. Sans doute que la politique que conduit aujourd'hui POUTINE en Russie, a des vestiges de communisme (les assassinats politiques...) et celle-ci ressemble fortement à une resoviétisation. Hier BREZHNEV utilisait l'idéologie ou l'armée rouge, aujourd'hui POUTINE utilise Gazprom. L'Ukraine veut rejoindre l'UE, on ferme le robinet du gaz. On a certains aspects du soviétisme qui n'ont pas disparus, et avons-nous le droit d'être tellement critiques, puisque nous même faisons des choses relativement semblables.
Quand l'Amérique crée L'ALENA, quand nous renversons tel ou tel régime au Congo parce qu'Elf a failli être évincé des champs pétrolifères ? Nous avons des dégradés de nos zones d'influence. Chacun le fait avec ses armes, la Russie le fait avec le pétrole, véhiculant ses intérêts politiques et géopolitiques. Croire que la Russie pourrait tourner la page et ne pas reprendre un certain nombre d'intérêts qui étaient les siens durant le bloc soviétique serait illusoire. L'URSS, le communisme, la collectivisation sont des réalités qui ne se superposent pas forcément. Globalement, l'expérience communiste et soviétique, a été d'une extrême importance pour l'ensemble de l'histoire du XXème siècle. Sans doute que le XXème s'ouvre avec la révolution russe, et se ferme avec la chute du mur de Berlin (...)
[...] On a demandé à la noblesse de laisser une fraction de ses terres aux paysans. Ces paysans disposent ainsi d'une exploitation. Mais, on a été un peu peureux, et on a demandé à la noblesse de donner une trop faible partie. C'est sans doute là que l'erreur majeure a été commise, et que le tsarisme coupait la branche sur laquelle il était assis. En France, le paysan est devenu progressivement propriétaire de la terre, mais c'est-à-dire des des terres. Le petit paysan n'était même pas propriétaire. [...]
[...] Ce ne pouvait donc être que le rôle des saboteurs, des traitres. Il fallait qu'il y ait des complots : Staline ayant tous les pouvoirs, il fallait donc soit que le travail soit parfait, soit qu'il y ait des coupables. D'où l'idée des Grands Procès de Moscow. Ils sont intrinsèques au communisme. On les retrouve à Prague, ou en Pologne, pour les mêmes causes. Ces coupables, ca n'est d'intérêt de les inventer que s'ils avouent, sinon on ne fabrique pas des coupables, mais des martyrs. [...]
[...] Par conséquent, LENINE et les Bolcheviks cherchaient une autre solution. Comment créer une alliance entre les ouvriers et les agriculteurs ? Créer un nouveau marxisme, un marxisme-léninisme. Lénine réfléchit à cette dimension d'une alliance possible, plus ou moins sincère. Les défaites navales subies par le tsarisme en 1904 et 1905 déstabilisent le régime. Car si la population pardonnait bien des choses au Tsar, perdre contre une race de couleur a brisé un lien entre la population entre le tsarisme, ce lien de fierté. [...]
[...] Reconversion de l'Économie Soviétique C'est vrai, il fonctionnait mieux. On a profité de l'hiver pour déplacer 1500 usines de Moscou plus à l'est. On a mis l'industrie à l'abri. De plus, les ressources sont énormes, et on a cherché des nouvelles sources de gisement : les gisements pétrolifères de la Volga, de nouveaux gisements charbonniers, gisements miniers de l'Oural. La guerre oblige l'Union Soviétique à mettre en valeur des gisements qu'elle n'utilisait pas. Mais une économie planifiée sait bien faire des produits simples et peu variés. [...]
[...] L'apogée de cette économie a été atteinte entre 1925 et 1926. Le commerce privé représentait du commerce de détail. Le commerce est suffisamment privatisé pour que cette activité soit privée à hauteur de 84%. D'ailleurs, à la même date, la part du secteur privé dans le revenu national russe est de Dans un pays comme la France, en 1950, on n'est pas tellement au dessus de ce seuil. Une classe de nouveaux riches, des classes moyennes, les néméen, pour lesquels Lénine a été un dieu, mais pour qui les communistes sont des ennemis. [...]
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