En 1815, au lendemain des guerres napoléoniennes, la France est la deuxième puissance économique, derrière l'Angleterre. En 1914, à la veille de la première Guerre mondiale, la France est la quatrième puissance économique mondiale. Il y a un recul, une sorte de déclassement de l'économie française. La France accuse un retard qui se creuse au XIXème et devient évident au XXème. Quelles sont les grandes lignes de ce déclin français ? Et peut-on vraiment parler de déclin ?
[...] Bourgeois conquérants B. Naissance d'une classe ouvrière encore très diversifiée C. Inégalités et tensions sociales III. Une voie française spécifique dans l'industrialisation A. Domination du monde rural B. Le dualisme industriel C. Dénatalité et ralentissement démographique Conclusion THEME II. [...]
[...] A partir de là naissent de grands pôles industriels qui vont attirer des pôles de croissance. Le secteur de la sidérurgie connaît une croissance de entre 1830 et 1860. Ce secteur connaît une très forte demande en majeure partie grâce à l'augmentation des chemins de fer. Certaines entreprises sidérurgiques vont donc passer à la construction mécanique en plus de la fabrication du métal (comme l'entreprise SCHNEIDER vers 1838). Il existe aussi de petites manufactures locales que l'on trouve en Normandie. [...]
[...] En revanche la crise de 1882 amène une réorganisation du système bancaire. Le krach de 1882 aboutit à distinguer de façon beaucoup plus nette qu'auparavant deux types de banques : Les banques de dépôt qui reçoivent les dépôt de clients, qui pratiquent des crédits souvent de courte durée, et le placement d'action au près de leurs clients. Les banques d'affaire participent au capital des sociétés industrielles. Après le krach les banques françaises ont été incitées à la prudence, résultat on a de grandes banques comme le Crédit Lyonnais et la Société Générale qui vont se replier sur l'activité de dépôt et sur le crédit, et se retirer de toute participation industrielle, elles vont devenir principalement ou uniquement des banques de dépôt. [...]
[...] Son niveau de revenu le rapproche de celui des petits commerçants et des artisans, il fait partie de l'« aristocratie ouvrière car ils sont également souvent alphabétisés, on retrouve souvent des imprimeurs, des typographes, des ébénistes. Dans ces différents types d'ouvriers perdurent des acquis passés mais arrivent des changements qui font apparaître un nouveau cadre de travail qui est annonciateur des temps nouveaux : l'usine. A l'époque on appelle plus communément l'usine la fabrique. Cette grande usine reste minoritaire mais elle est importante car elle fournit un nouveau modèle d'organisation du travail, de la production. Il y a une nouvelle détermination spatiale de l'espace productif. [...]
[...] Ils sont donc souvent obligés d'avoir un deuxième travail, en revanche leur rayonnement social est fort et surtout à la campagne. De plus ce métier d'instituteur est un métier de promotion social, c'est également un des rares métiers féminiser mais cependant les femmes sont moins bien payées et ne peuvent devenir directrice, la femme institutrice est solitaire. Les employés, avec l'exemple des employés de commerce. Les vendeurs du Bon Marché ont un salaire de base de francs par an mais l'employé peut toucher des commissions supplémentaires sur les ventes grâce auxquelles on peut monter jusqu'à francs même si cela reste exceptionnel des employés de Paris à la belle époque gagnent moins qu'un ouvrier qualifié. [...]
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