À la période de forte croissance intervenue pendant ce que Jean Fourastié a appelé les Trente glorieuses, va succéder une période marquée par des difficultés économiques et des mutations sociales que Nicolas Baverez décrira comme les « Trente piteuses ». L'économie française peut être définie comme l'ensemble des performances économiques de l'hexagone, ses structures économiques, ses caractéristiques structurelles, les politiques adoptées en matière économique.
Durant la période 1973-2003, l'économie française sera ainsi repensée et modernisée toute comme la société française à savoir les mœurs, les structures sociales, les phénomènes démographiques, les interactions entre individus. Ces modifications trouvent en grande partie leur origine dans le début de la crise économique de 1973 même si la modernisation française était déjà entamée depuis les Trente Glorieuses.
[...] Dans son livre La seconde révolution française, il montrera qu'on ne peut plus représenter la société française sous forme de pyramide, mais sous la forme d'une toupie de par l'importance de la classe moyenne. Enfin, la société postindustrielle se caractérise par un fort degré d'individualisme. L'esprit de classe diminue, les comportements individuels, eux, se multiplient. Ainsi selon Louis Dumont dans son Essai sur l'individualisme et G.Lipovetski dans L'ère du vide, l'homme réfléchirait moins à la société et plus à lui-même. L'individualisme peut comporter des menaces et effets pervers à savoir un désintérêt pour la chose publique, une dépolitisation, un certain conformisme, une passivité, une uniformisation. [...]
[...] On constate ainsi que la situation économique et sociale de la France engendre des divergences de points de vue. On peut donc se demander si la période 1973-2003 constitue pour la France une période de crise économique et sociale latente ou si au contraire, elle est le siège d'une véritable modernisation et d'un essor économique et social du pays. La France est incontestablement mise à l'épreuve au niveau économique et social Cependant, elle réussira à s'affirmer en tant que puissance économique et mènera à bien sa modernisation économique et sociale (II). [...]
[...] Ainsi, on constate que la part des exportations dans le PIB a presque été multipliée par deux depuis 1978 (en 1978 elle était de 15% contre 29,5% en 2003). Le solde extérieur de l'Hexagone a même été positif entre 1992 et 2001 ce qui atteste de la productivité et de l'efficacité des entreprises françaises. En outre, la France est le 2ème exportateur européen, le quatrième exportateur mondial de produits manufacturés et le deuxième exportateur de services et de produits agricoles. [...]
[...] Le niveau d'éducation des femmes est également un facteur ayant un impact en la matière. Par ailleurs, un autre facteur expliquant ce phénomène est la baisse continue du taux de mortalité entamée depuis 1945 tout comme celui de l'allongement de l'espérance de vie. Des facteurs explicatifs de nature diverse Différents facteurs expliquent le vieillissement de la population. Tout d'abord, concernant la baisse de la fécondité, on peut faire allusion au recul du nombre de mariages (en 1972 on enregistre mariages par an contre en 1995). [...]
[...] II Malgré ces difficultés, la France s'affirme comme une puissance économique et poursuit sa modernisation Malgré les obstacles et un contexte économique difficile, la France a su valoriser ses atouts au niveau économique et a également poursuivi sa modernisation et sa mutation au niveau social faisant de la société française une véritable société postindustrielle. Une France dynamique et attractive au niveau économique 1. Une ouverture à l'international qui doit être poursuivie et améliorée a. Une ouverture importante de la France La France s'est fortement ouverte sur l'extérieur au cours de ces trente dernières années. [...]
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