Cette période est marquée par une crise conjoncturelle brève mais rude. Elle traduit la difficulté de réadapter l'économie de guerre aux conditions de la paix et à la reconstruction. Elle exprime des bouleversements structurels annonçant l'instabilité générale de l'entre-deux guerres révélée après 1929 par la crise des années 1930.
Les causes de la crise sont diverses :
- Surproduction relative et blocage des paiements internationaux sont le schéma du déclenchement de la crise. La très forte demande est alimentée par les besoins pour la reconstruction dans les pays dévastés par la guerre mais aussi par le désir de consommation après les longues années de pénurie (...)
[...] D'autre part, ils seront couverts par de l'or et par des devises convertibles en or comme le dollar. C'est l'Exchange standard La mise en pratique de ces décisions : Elle s'échelonne de 1924 à 1928 en commençant par l'Allemagne, centre des problèmes monétaires et financiers de l'Europe. En 1924, à la faveur de la reprise des prêts américains et du règlement de la question des réparations dans le cadre du plan Dawes, on crée une nouvelle monnaie: le Reichsmark, convertible en or selon les règles définies à Gênes. [...]
[...] En Allemagne, l'effondrement du mark en 1923 fait des ravages. Le franc a connu des crises vives ponctuées d'attaques spéculatives. Au début des années 1920, la reconstruction d'un système monétaire fiable impliquant un minimum de solidarité internationale, apparaît comme la condition indispensable retour à la prospérité économique. IV) Les conditions du retour à l'expansion économique : La restauration du libéralisme : Avec la fin de la guerre, un débat s'instaure dans la plupart des pays sur l'utilité de maintenir l'interventionnisme de guerre ou au contraire sur la nécessité de rétablir les mécanismes classiques du libéralisme économique. [...]
[...] En 1926, les Accords Churchill-Caillaux consolident les dettes de la France envers la Grande-Bretagne. Avec le plan Dawes (1924) et en 1929 le plan Young, on permet un paiement réduit, échelonné et modulé mais contrôlé des réparations allemandes. En conclusion, les solutions financières et la stabilisation monétaire permettent un redémarrage du crédit international, selon un circuit dont on a souligné le caractère artificiel. Les USA, principaux fournisseurs de capitaux dans le monde. Entre 1920 et milliards de francs placés à l'étranger. [...]
[...] Les progrès techniques et l'essor productif des années 1920 conduisent finalement à une situation d'engorgement des marchés et à des déséquilibres de tout ordre: économiques, sociaux, politiques et financiers. Cette prospérité qui a des bases réelles présente aussi bien des aspects factices. La décennie 1920 a été valorisée par son double encadrement de guerre et de crise. Elle apparaît de plus en plus comme une période transitoire au cours de laquelle les dirigeants des principaux pays n'ont pas su régler les problèmes nouveaux hérités de la guerre et dont les erreurs de gestion ont pour une part préparés la crise des années 1930. [...]
[...] La prospérité ne s'est accompagnée ni d'une progression soutenue du pouvoir d'achat,ni d'un mouvement durable d'investissement. Mauvais pour l'avenir: si la pompe am se tarit, c'est tout le système financier inter qui se trouvera menacé. L'épanouissement de la 2ème révolution industrielle : Une triple mutation s'est amorcée dès le tournant du siècle et est stimulée par la grande guerre se traduit par: La rénovation du bilan énergétique caractérisée par le rôle croissant du pétrole et de l'électricité (même si le charbon représente encore 75% de l'énergie consommée dans le monde en 1930) Le triomphe d'un monde de production: le Fordisme qui permet la fourniture massive d'objets standardisés largement diffusés du fait de leurs coûts modérés et d'une politique salariale favorable à la hausse des revenus. [...]
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