La carte de l'Europe est une carte d'Etat-Nations avec des minorités. Elle est frappée par des troubles sociopolitiques : la République de Weimar est fragile. En 1925, le maréchal Hindenburg en sera chancelier alors qu'il est monarchiste et qu'il y a une haine entre conservateurs et communistes sans avoir une droite républicaine qui serait un pilier de la République.
L'URSS a un impact même si la vague révolutionnaire est barrée (échec des spartakistes allemands en 1919) mais des PC puissants s'installent en Italie, France et Allemagne, ce qui a pour effet de stimuler les réactions anti-ouvrières d'extrême droite. L'Europe est loin d'être stabilisée (...)
[...] Il y a quelques inquiétudes : pas de coopération internationale et les USA ne se pensent pas comme responsable de l'économie mondiale mais en concurrence avec l'Europe ce qui entraine un certain repli des USA qui persistent dans leur protectionnisme et qui refusent l'annulation des dettes européennes ( Ils limitent l'immigration (quota par pays) et refusent de participer à la SDN. On voit dans les années 1920 une poursuite du chacun pour soi avec le maintien des barrières économiques conséquentes. Si cette situation reste encore possible, elle va rapidement poser des problèmes face à la crise mondiale de 1929. Taux de croissance annuel moyen des années 20's. [...]
[...] Aussi, des réparations payées en nature (charbon de la Sarre). Ainsi, malgré une balance commerciale positive, ce n'est pas suffisant pour les réparations. Janvier 1923 : Poincaré occupe la Ruhr (région sidérurgique) déclenchement de l'hyperinflation car toute l'Allemagne s'unit contre la France dans une résistance passive (grève) et l'Etat décide d'indemniser les entreprises et de payer les salaires. Pour cela, il bat de la monnaie en grande quantité ce qui entraine l'inflation ( l'hyperinflation est un choix politique de l'Etat allemand. [...]
[...] Poincaré mène une politique déflationniste pour diminuer les dépenses (hausse du taux d'escompte et d'impôts). Cela rassure les financiers : Londres et NY prêtent à Paris pour garantir la valeur du franc. Cela entraine un ralentissement de l'activité éco et un mécontentement de la pop ( Election au pouvoir du Cartel des Gauches (radicaux+socialistes) en 1924 : Edouard Herriot (radical maire de Lyon) est président du Conseil. Mais leur programme inquiète les financiers car ils veulent une politique sociale jugée inflationniste. Ainsi, les préteurs demandent le remboursement de leur prêt. [...]
[...] Les années vingt : une fragile prospérité La carte de l'Europe est une carte d'Etat-Nations avec des minorités. Elle est frappée par des troubles sociopolitiques : la République de Weimar est fragile. En 1925, le maréchal Hindenburg en sera chancelier alors qu'il est monarchiste et qu'il y a une haine entre conservateurs et communistes sans avoir une droite républicaine qui serait un pilier de la République. L'URSS a un impact même si la vague révolutionnaire est barrée (échec des spartakistes allemands en 1919) mais des PC puissants s'installent en Italie, France et Allemagne, ce qui a pour effet de stimuler les réactions anti-ouvrières d'extrême droite. [...]
[...] Enfin, les réparations jouent un rôle de propagande en Allemagne même s'il y a une politique d'acceptation des Traités et de renouement avec RU, USA et Fr (Aristide Briand). Cependant la relance de l'économie allemande dépend de l'extérieur et des USA. Ca aura un impact en 1929 sur l'Allemagne. En 1929, l'économie est bonne, le chômage a baissé mais la propagande pangermaniste, xénophobe continue de contester les réparations (critique des financiers juifs). En 1924, le NSDAP est à et à 2,8 en 1928 même si le parti conservateur monarchiste xénophobe est à 30%. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture