Plusieurs éléments interviennent. Certains tiennent au contexte économique général : la nécessité de reconstruire des économies dévastées par la guerre et marquées par la crise de 1929.
D'autres sont liés à la situation démographique : une forte croissance de la population mondiale entraîne un dynamisme de la population et le développement d'un marché important qui prend, après 1950, le relais de celui constitué par la reconstruction (...)
[...] Ceux où les investissements sont importants (chimie et industries de pointe) se développent plus que les secteurs traditionnels, textile ou industries lourdes. Les services sont concernés mais avec des gains de productivité plus réduits. La diversité est aussi géographique. Les Etats-Unis ( par an) ont dans une situation moyenne. Le Royaume-Uni connaît un certain retard. France et Italie d'un côté, Allemagne et Japon de l'autre, pour des raisons différentes, sont en tête de croissance. Celle-ci s'accompagne d'un certain nombre de mutations. L'état, avec des modalités différentes selon les pays joue un rôle de plus en plus important. [...]
[...] Le travail précaire se développe. A partir de 1982, l'inflation est progressivement maîtriser mais le chômage persiste et la reprise fait attendre. Le krach boursier de 1987 révèle la fragilité des équilibres économiques et financiers tout en soulignant la place croissante des spéculations financières. Les préoccupations financières l'emportent sur l'investissement productif. Durant les années 1990, la crise se prolonge. Le chômage continue à s'accroître. La crise touche inégalement les pays et les secteurs. Les Etats-Unis connaissent une amélioration de leur situation, mais le Japon et l'Allemagne voient se multiplier les signes d'essoufflement. [...]
[...] Certains tiennent au contexte économique général : la nécessité de reconstruire des économies dévastées par la guerre et marquées par la crise de 1929. D'autres sont liés à la situation démographique : une forte croissance de la population mondiale entraîne un dynamisme de la population et le développement d'un marché important qui prend, après 1950, le relais de celui constitué par la reconstruction. Enfin, les mutations scientifiques et techniques de la troisième révolution industrielle jouent un rôle important. Une énergie abondante et à bon marché (pétrole et hydrocarbures) permet de faire face aux besoins de la croissance industrielle. [...]
[...] De profondes mutations marquent l'économie mondiale. Géographiquement avec la phase croissante de la zone Pacifique ; au niveau sectoriel avec le rôle moteur de l'informatique. Bouleversant médecine, communications, loisirs, celle- ci change la vie sociale et le rapport au travail dans les sociétés industrielles. Les interrogations se multiplient sur la nature de la crise et sur la façon d'y faire face. Une pensée unique incapable d'envisager une autre approche de la politique économique, est souvent dénoncée. Après avoir vu dans cette situation la conséquence de difficultés conjoncturelles, on mesure qu'il s'agit plutôt d'une mutation globale des structures aussi bien économiques que sociales ou techniques du monde. [...]
[...] Une imposition des riches donne à ce dernier les moyens d'investir et, en redistribuant les revenus, d'effectuer une relance par la demande. Les monétaristes veulent le maintien des grands équilibres et un désengagement de l'Etat. Une réduction des impôts doit constituer une incitation aux investissements. L'inflation doit être réduite par un contrôle de la masse monétaire. Il s'agit d'une théorie de l'offre peu sensible à l'augmentation du chômage et aux inégalités sociales qui en résultent. Ce débat se traduit concrètement dans les politiques mises en œuvre. Dans un premier temps, les réponses keynésiennes l'emportent. [...]
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