Comment l'école fonde-t-elle la République ?

Résumé du document

Durant le XIXe siècle, l'école connaît de profonds changements. Jules Ferry (1832-1893) est l'un des hommes qui a contribué à la politique de la IIIe République. Il a notamment entamé de profondes réformes en imposant la laïcité, la gratuité et la scolarisation obligatoire de l'enseignement primaire (...)

Extraits

[...] L'Etat se dote également de bâtiments pour que l'enseignement soit le meilleur possible. Il oblige les communes à entretenir une école primaire et ne perçoit plus d'impôts scolaire. L'Etat améliore également la fonction des instituteurs. Ils sont rémunérés (loi GUIZOT) et obtiennent un traitement minimum de la part de l'Etat. A cause des nombreux changements qui interviennent dans l'enseignement nationale, des critiques se font entendre. La laïcisation de l'école commence dès 1880 et la loi FERRY qui assure la neutralité religieuse de l'école. [...]

[...] Jules FERRY (1832 1893) est l'un des hommes qui a contribué à la politique de la 3e République. Il a notamment entamé de profondes réformes en imposant la laïcité, la gratuité et la scolarisation obligatoire de l'enseignement primaire. Nous allons donc montrer comment cette école nouvelle permet de fonder la République. Dans un premier temps, il s'agira d'étudier les valeurs promues par l'école à cette époque. Dans un second temps, nous étudierons les moyens mis en place pour le succès de cette école. Finalement, nous nous pencherons sur les critiques suscitées par l'enseignement républicain. [...]

[...] On enseigne le danger du retour d'un régime monarchique, et on fait l'éloge du régime démocratique durement acquis au cours des siècles. On apprend également aux jeunes écoliers à éviter les dangers des différentes drogues comme l'alcool, ou même le tabac. Afin d'enseigner ces valeurs, l' école doit se donner des moyens. Pour pouvoir créer une école permettant d'enseigner la République, il a fallu que celle-ci soit profondément changée par le biais de nombreuses lois et réformes toujours d'actualité à notre époque malgré quelques modifications. [...]

[...] Etant donné les faibles durées d'enseignement obligatoire (entre 6 ans et 13 ans), les enfants issus de catégories sociales basses n'ont accès qu'à peu de connaissances (savoir lire, écrire, compter) et sont donc condamnés à vivre dans les mêmes conditions sociales que leurs parents. Au contraire, les enfants issus de la bourgeoisie reçoivent de grandes quantités de savoir et s'apprêtent également à vivre comme leurs parents, mais cette fois-ci en haut de l'échelle sociale. L'école a donc connu de nombreuses bouleversements durant le 19e siècle, notamment grâce à certains hommes importants. Les bases de cette école posées par les grands réformateurs tels que Jules FERRY ont peu évolué de nos jours. [...]