De 1871 à 1879, le régime politique en France est favorable à l'Eglise. Mais, de 1879 à 1905, une véritable offensive contre l'enseignement privé catholique voit le jour. La fin du XIXe siècle et le début du XXe sont marqués par le développement d'un courant anticlérical débutant en 1877 et par le renforcement des mesures antireligieuses. L'anticlérical est exprimé par la mémorable exclamation de Gambetta à la Chambre des Députés le 4 mai 1877 : « Le cléricalisme, voilà l'ennemi ». L'anticléricalisme s'accompagne de l'anti-congréganisme, car faisant partie - dans l'idéologie - du patriotisme républicain et donc de l'école républicaine. « A partir de 1901, la persécution anticléricale frappe les catholiques français et détruit progressivement les structures religieuses édifiées au XIXe siècle ».
[...] De plus, la fièvre anticléricale de la majorité républicaine s'atténuera vraiment avec la Première Guerre Mondiale. Comme l'indique Antoine Léon, en 1912, on ne compte plus que vingt- sept écoles congréganistes en France, alors qu'il en existait plus de treize mille en 1880 De la sorte, l'efficacité de la lutte acharnée contre les congrégations est clairement représentée. Dès 1906, cette lutte se calme, suite à la chute du ministère de Combes. REMOND, Anticléricalisme en France. p Histoire des Sœurs de la Doctrine Chrétienne. T REMOND, Anticléricalisme en France. [...]
[...] p Histoire des Sœurs de la Doctrine Chrétienne. T CHOLVY, HILAIRE, Histoire religieuse de la France. p SEVILLIA, Quand les catholiques étaient hors la loi. p LEON, Histoire de l'enseignement en France. p. 91. [...]
[...] Goblet est président du Conseil des ministres de 1886 à 1887. En 1899 le contexte politique change avec l'arrivée d'un gouvernement de Défense Républicaine. La situation se durcit encore en 1902 avec la victoire électorale du Bloc des gauches et l'arrivée au pouvoir d'Emile Combes. Ce dernier devient dès 1885 un des leaders du radicalisme. En tant que républicain, il est non seulement partisan des anticléricaux, mais en plus il sera l'ennemi principal des congrégations en France, car il mettra tout en œuvre pour les supprimer entièrement. [...]
[...] L'école entre Ferry et Combes De 1871 à 1879, le régime politique en France est favorable à l'Eglise. Mais, de 1879 à 1905, une véritable offensive contre l'enseignement privé catholique voit le jour. La fin du XIXe siècle et le début du XXe sont marqués par le développement d'un courant anticlérical débutant en 1877 et par le renforcement des mesures antireligieuses. L'anticlérical est exprimé par la mémorable exclamation de Gambetta à la Chambre des Députés le 4 mai 1877 : Le cléricalisme, voilà l'ennemi».[1] L'anticléricalisme s'accompagne de l'anticongréganisme, car faisant partie - dans l'idéologie - du patriotisme républicain et donc de l'école républicaine. [...]
[...] Les congrégations doivent être autorisées par une loi et leurs établissements par un décret pris en Conseil d'Etat. Le ministère Waldeck-Rousseau a en outre fixé l'interprétation de cette mesure : les établissements sans autorisation fondés antérieurement à la loi par des congrégations autorisées n'auraient pas besoin d'une autorisation. Mais c'est sans compter sur Emile Combes qui renforce cette loi en imposant une autorisation à chaque établissement appartenant aux congrégations. C'est ainsi que Combes s'attaque aux congrégations et qu'il s'oppose à Rome. [...]
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