L'instruction en France aujourd'hui doit une grande partie de ses institutions à Napoléon Ier, qui est à l'origine de la création des Universités, des collèges ou bien d'écoles de l'enseignement supérieur telles que l'Ecole Polytechnique ou l'Ecole Normale supérieure. Cependant, les grands changements de l'époque moderne, dans le domaine de l'enseignement, sont survenus dès 1789. La Révolution fit en effet de l'instruction une de ses priorités et opéra une vaste modernisation du système, tentant de faire de l'éducation une institution démocratique dans son fonctionnement et dans ses idées, c'est-à-dire au niveau de l'école et de l'enseignement (...)
[...] Fourcroy est membre du Conseil d'Etat qui va devenir directeur général de l'Instruction publique. Il est le père de la loi sur l'enseignement et dispose de 7 millions de francs pour la faire appliquer. Il devait créer un lycée par ressort de cour d'appel. Des bourses sont crées, mais pour les fils de notables sans fortune : le lycée reste élitiste. Les autres types d'écoles Les différents ordres d'enseignement sont les facultés, les lycées, les collèges, les institutions, les pensionnats et les écoles primaires. [...]
[...] Cela permet à l'enseignement de toucher à nouveau autant d'enfants en 1810 qu'en 1789. Aucune école ne peut être créée hors de l'Université. Mais en réalité, les écoles primaires ne sont pas concernées ne formant pas un corps d'Etat. Le seul corps existant dans le primaire, celui des Frères des Ecoles chrétiennes, reste en dehors. Le fonctionnement de l'enseignement Le fonctionnement des lycées Au lycée, le régime de vie est strict, tout le monde, même les enseignants, porte l'uniforme. Cette discipline repose sur l'exemple des collèges d'Ancien Régime tenus par les Jésuites. [...]
[...] Le projet educatif de l'Empire est de former une élite L'instruction populaire délaissée Un réseau scolaire incomplet : les écoles primaires abandonnées Napoléon s'est désintéressé de l'instruction des populations. Mais une élite de notables était nécessaire pour servir l'Etat et il s'occupe de l'enseignement secondaire et supérieur. L'instruction primaire est ainsi mise de côté. Fourcroy, par la loi du 11 floréal an abandonne aux communes les petites écoles sous prétexte que les conseils municipaux sont les meilleurs juges des intérêts locaux. Les instituteurs sont choisis par le maire et les conseils municipaux. [...]
[...] De nombreuses créations dans le supérieur qui se spécialise L'enseignement supérieur fut totalement réorganisé par la Convention qui supprima les vieilles universités. Une partie de ce qui formait l'enseignement supérieur fut confié aux écoles centrales et le reste à des écoles spéciales recrutant sur concours. De nombreuses créations s'ensuivirent, montrant le dynamisme de l'Etat dans ce secteur : - 11 mars 1794 : l'Ecole centrale des Travaux publics devenue Ecole polytechnique en 1795. - 20 janvier 1795 : Ecole normale. [...]
[...] L'enseignement secondaire féminin, lui, était uniquement libre. Ex : pensionnats (ex : celui de Mme Campan). Or les pensions (féminines ou masculines) dans des établissements chics coûtaient cher et l'on peut dire qu'en général, les écoles privées étaient plutôt destinées à la bourgeoisie. Etant donné que l'école publique n'était plus gratuite, il apparaît clairement que l'école du Directoire reste le domaine d'une population aisée. Ces écoles libres se développèrent notamment lorsque l'Etat délaissa quelque peu l'enseignement primaire par manque de moyens et au profit du supérieur. [...]
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