L'École des Annales, révolution historiographique, Hérodote, historiographie française, Marc Bloch, Lucien Febvre, thèse du modernisme, sciences humaines, École méthodique, Fernand Braudel, histoire culturelle, Annales d'histoire économique et sociale
Nicolas Offenstadt à travers son ouvrage "L'historiographie définit cette dernière comme le "fait d'explorer les conceptions de l'histoire, les pratiques et les manières de faire des historiens : comment ils interrogent le passé, avec quels outils et pour en comprendre quoi". Le dictionnaire Larousse en donne lui la définition suivante "travail de l'historiographe". L'historiographie est quant à elle définie de manière suivante : "écrivain qui était chargé officiellement d'écrire l'histoire de son temps". L'historiographie c'est donc l'histoire de l'Histoire, c'est le regard qui est porté au passé.
[...] C'est au début des années 1950, que Fernand Braudel remplace Lucien Febvre à la tête de la revue. Fernand Braudel fut influencé par Lucien Febvre puisque sa thèse, bien que novatrice, traite du même personnage que Lucien Febvre, Philippe II, la sienne s'intitulant : La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II. Cette thèse novatrice peut se découper en plusieurs étages. Au sommet l'histoire événementielle, puis l'histoire conjoncturelle, économique et sociale, et, enfin, l'histoire structurelle, la géohistoire. Ceci montre bien l'impact de l'École des Annales sur la thèse de Fernand Braudel. [...]
[...] Conclusion En conclusion, on peut dire que oui, l'École des Annales est à l'origine d'une révolution historiographique. C'est d'ailleurs ce terme qui est très justement utilisé dans l'ouvrage de l'historien britannique, Burker Peter, qui traite de l'École des annales, The French Historical Revolution. The Annales School 1929-89. Cette révolution fut encouragée par une très grande et importante collaboration interdisciplinaire. On peut même dire que cette École des Annales est à l'origine de plusieurs révolutions tant elle a œuvré à “rénover” l'histoire depuis 1929, avec notamment la mise en place de l'interdisciplinarité ou encore l'histoire des mentalités. [...]
[...] L'École des Annales est-elle une révolution historiographique ? Nicolas Offenstadt à travers son ouvrage L'historiographie définit cette dernière comme le “fait d'explorer les conceptions de l'histoire, les pratiques et les manières de faire des historiens : comment ils interrogent le passé, avec quels outils et pour en comprendre quoi”. Le dictionnaire Larousse en donne lui la définition suivante “travail de l'historiographe”. L'historiographie est quant à elle définie de manière suivante : “écrivain qui était chargé officiellement d'écrire l'histoire de son temps”. [...]
[...] Qu'est-ce que l'École des Annales ? Les deux historiens sont tous les deux issus d'écoles supérieures. Ces deux normaliens et agrégés d'histoire ont déjà fait paraître de nombreux ouvrages historiques qui militent contre les clivages disciplinaires. Notons par exemple la thèse du modernisme, Lucien Febvre Philippe II et la Franche-Comté, thèse qui mêle géographie et histoire. Marc Bloch qui est médiéviste, fait paraître en 1924, Les Rois thaumaturges, ouvrage qui analyse le pouvoir de guérison des monarques français et anglais, dont le plus célèbre est le toucher des écrouelles. [...]
[...] Mais cette révolution historiographique ne s'est pas faite en un jour. On peut découper son évolution en trois grandes phases, en trois grands chapitres : des débuts jusqu'à la guerre, influence importante de la géographie, comme l'histoire régionale ; à partir de l'après-guerre jusqu'aux années 1960, on voit l'importance de l'histoire économique et quantitative, on accorde alors une grande importance aux chiffres et aux statistiques ; puis la troisième et dernière phase est dominée par l'histoire culturelle et l'anthropologie historique. [...]
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