La « drôle de guerre » est une expression qui recouvre le conflit qui suit l'invasion de la Pologne par les Allemands le 1er septembre 1939 et qui prend fin avec la Bataille de France qui début le 10 mai 1940.
[...] Les départs s'effectuent sans pleurs ni fleurs au fusil. Ce qui manque sans doute en 39, c'est une conscience claire des objectifs : un thème mobilisateur. Politique et propagande suite aux accords de Munich pour les justifier n'aide pas à comprendre pourquoi la guerre contre Hitler. Un écrivain américain résidant en France, Henry Miller : Ils en parlaient (de la guerre) comme d'une tâche à accomplir [ ] Leur attitude me parut révéler la plus haute forme du courage. Ils se battaient par devoir, sans haine. [...]
[...] DEFENSE PASSIVE : protection des populations en cas de guerre. Concept né dans les années 30, et comprenait essentiellement des mesures de protection en cas de bombardement (mise en place d'un réseau de surveillance et d'alerte (sirène) ; construction d'abris souterrains et recensement de lieux pouvant servir d'abris (métro, caves . ) ; information et sensibilisation de la population (par voie d'affiches, de radio . ) sur la conduite à tenir en cas d'alerte : extinction des feux, se diriger vers l'abri le plus proche (que l'on aura repéré avant). [...]
[...] Les Allemands disposaient de pièces d'artillerie contre pour les alliés. En termes de chars non plus, l'argument des forces militaires ne tient pas : les Allemands possédaient 2977 chars d'assaut contre 2946 pour les alliés. Contrairement à la légende (selon l'expression de Yves Durand) il n'y pas de supériorité globale allemande en 39, ni en 40. Cependant la distribution des forces est déjà révélatrice des différences de conception et des faiblesses alliées. Les chars allemands sont groupés par panzerdivisions, les français sont éparpillés dans des unités à dominante d'infanterie. [...]
[...] Le souci de favoriser la mobilisation sans risque d'intervention ennemie, notamment aérienne, tant que la guerre n'est pas déclarée, anime en outre ceux des dirigeants français, qui comme Daladier, sont désormais décidés à résister à la politique de force hitlérienne. Pourquoi les dirigeants français en viennent-ils à cette décision en septembre 1939 ? Coups de force successifs d'Hitler : pris de conscience objectifs Hitler : écrasement Pologne, extension de son espace vital domination de l'ensemble de l'Europe continentale. Mais terme de guerre à peine évoqué, les crédits sont demandés pour faire obligation de ma situation internationale + courant pacifiste autour de G.Bonnet. [...]
[...] De ce fait, l'alerte n'est plus prise pour un grave évènement, les gens ne se ruent plus, ils sont préparés à la mort. Les consignes d'obscurité et de port du masque sont vite mal respectées. Dès le 9 septembre, le journal Le Jour pose une question Y avait-il eu un relâchement dans la discipline sagement acceptée ? Finalement, dès le 29 septembre des essais ont lieu à Nice sur le retour de la lumière, ceux qui veulent de la lumière invoque sa nécessité pour l'économie, notamment pour les commerces. Les civils ont ainsi relâchés leur attention et abandonné leur angoisse. [...]
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