Le 24 février 1848 Louis-Philippe abdique alors que le peuple envahit la salle des séances.
Tous les français, quelles que soient leur position sociale et leurs opinions politiques semblent être devenus partisans d'un régime, qui, la veille encore, ne comptait qu'un nombre très restreint de défenseurs.
Mais, si tous semblent s'accorder sur la révolution politique (pour différentes raisons tous veulent un élargissement de la démocratie) la révolution sociale est cependant un point de discordance majeure.
L'insurrection est avant tout une victoire des socialistes, mobilisés par la répression des grèves ouvrières depuis 1840 et la crise économique de 46-47.
[...] Nombre d'électeurs ( : la vie politique s'étend à toute la nation. La liberté de la presse et de réunion sont également accordés, et l'esclavage dans les colonies supprimé. Ces changements ne suscitent aucune opposition de force, même si la grande majorité des citoyens ne sont pas républicains. Les ouvriers croient à l'amélioration de leur sort Les bourgeois sont rassurés par le calme et l'absence d'autoritarisme républicain Le clergé bénit les arbres de la liberté que l'on plante partout en France. [...]
[...] La division des droites va à son tour achever la République face à la montée de Louis Napoléon Bonaparte. Les adversaires de la République vont donc d'abord venir des deux extrêmes, mais ce sera un conciliateur qui va l'enterrer, du moins temporairement. En réalité, la république sociale, démocratique et réformatrice ne dure que du 24 février au 10 décembre 1848. Mais c'est dans cette courte période, souvent occultée, que la modernité politique va faire ses premiers pas en France. Les gauches ont pris leur visage moderne : le socialisme et la lutte des classes restent à l'ordre du jour ; tandis que les droites s'accrochent à l'ordre social et au conservatisme, mêlés aux intérêts des milieux des affaires Aussi, paradoxalement, le raidissement impérial va diffuser le sentiment républicain dans la population, en même temps qu'il va affaiblir les droites monarchistes. [...]
[...] Les forces politiques paraissent d'abord cohérentes mais une profonde division au sein du camp républicain va mener à l'échec des socialistes L'insurrection populaire face à l'insurrection politique. Au départ, le lyrisme . Sept députés républicains modérés sont nommées dans la foulée afin de ne pas se faire ‘voler' la révolution comme en 1830 : parmi eux : le poète Lamartine, l'avocat Ledru-Rollin. Mais la tension à gauche se fait sentir dans la journée lorsque les républicains les plus avancés, de tendance socialiste, imposent au gouvernement l'entrée de quatre non-parlementaires dont les plus connus sont le journaliste Louis Blanc et l'ouvrier mécanicien Albert. [...]
[...] Droites et gauches sous la IInde République. Le 24 février 1848 Louis-Philippe abdique alors que le peuple envahit la salle des séances. Tous les français, quelles que soient leur position sociale et leurs opinions politiques semblent être devenus partisans d'un régime, qui, la veille encore, ne comptait qu'un nombre très restreint de défenseurs. Mais, si tous semblent s'accorder sur la révolution politique (pour différentes raisons tous veulent un élargissement de la démocratie) la révolution sociale est cependant un point de discordance majeure. [...]
[...] Les notables, les bourgeois et les paysans lui sont tous hostiles Ces élections vont marquer la défaite du mouvement socialiste : 100 députés (pour 500 rep mod et 300 monarchistes plus ou moins ralliés à la république.) L'exécutif est confié à des républicains, mais pas un seul socialiste mai : sous prétexte de présenter une pétition pour le soutien de la cause polonaise, les rouges, (‘démoc-soc' comme les appellent leurs adversaires ; paradoxe soc-dem) envahissent l'assemblée, la déclarent dissoute, et forment un nouveau gouvernement. Mais leurs chefs (Raspail, Garnier-Pagès, Ledru-Rollin, et Marie) vont être arrêtés et les clubs socialistes dissouts. C'est alors que la bourgeoisie, républicains du lendemain sent la menace socialiste brisée. [...]
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