Dossier de mémoire aux victimes du nazisme

Résumé du document

Le nazisme ou «la peste brune » sème la terreur dans la population Allemande dès 1933. Selon Hitler, il existe des «races » supérieures et inférieures.
La discrimination des Allemands Juifs commence ou presque avec la montée d'Hitler au pouvoir.
Parce qu'un seul homme décide d'instaurer une dictature de «race pure, aryenne », c'est tout un peuple qui en subi tragiquement les conséquences.
Mais personne ne peut imaginer ce qui va se passer durant ces années. Des choses horribles, inimaginables se produisent, des familles entières sont torturées, massacrées. Les camps de concentration et les camps d'extermination contribuent largement à la mort de millions d'européens.
Toutes les personnes qui ont subi le nazisme de n'importe quelles façons vous le diront : il ne faut jamais que cela ne se reproduise.
Nous, ceux et celles de la nouvelle génération, tentons de comprendre ce qui c'est passé et ce que nos aînés ont pu endurer. C'est pour dire que les pires choses inhumaines ont été faites et qu'il ne faut jamais oublier, que nous avons choisi de faire ce devoir.

Extraits

[...] Estimation du nombre de victimes: 92.000 Camps annexes: 31 camps annexes et commandos extérieurs Ravensbrück fut le seul grand camp de concentration réservé aux femmes. Ce fut Himmler lui-même qui, à la fin de l'automne 1938, décida d'ériger un camp de concentration pour femmes à Ravensbrück. Fin 1938, des prisonniers furent transférés de Sachsenhausen à Ravensbrück afin d'ériger le camp. Ils construisirent 14 baraques de logement, une cuisine, l'infirmerie, ainsi qu'un petit camp pour hommes totalement isolé du camp des femmes. [...]

[...] Quand, enfin, on l'avait obtenue, on était conduits en colonne devant l'infirmerie où, par tous les temps, qu'il neige ou qu'il pleuve, même avec 40ø de fièvre, on devait attendre plusieurs heures, en faisant la queue, pour être admise. Il arrivait fréquemment que les malades meurent dehors, devant la porte de l'infirmerie, avant d'avoir pu y pénétrer. Du reste, même de faire la queue devant l'infirmerie était dangereux car, lorsque cette queue était trop grande, le SS passait, ramassait toutes les femmes qui attendaient et les conduisait directement au bloc 25. - C'est-à-dire la chambre à gaz? - C'est-à-dire la chambre à gaz. [...]

[...] Richter opérait des prisonniers, quel que soit leur état - malade ou en bonne santé et leur enlevait des morceaux de cerveau, causant ainsi leur mort. Ceci fut fait à environ 1000 prisonniers. L'Obergruppenführer SS Pohl a envoyé les malades et les prisonniers épuisés dans les bois et les y a laissés mourir de faim. Ces prisonniers essayèrent de manger de l'herbe afin de survivre, mais tous sont morts. À Mauthausen, tous les prisonniers gazés étaient enregistrés comme "mort de cause naturelle". [...]

[...] Dans les premiers mois de 1943, les cadavres des victimes furent déterrés et brûlés en plein air. Le camp fut ensuite détruit. Le terrain où était installé le camp fut retourné et une ferme y fut construite. Un des gardes ukrainiens en devint propriétaire. Effacer toute trace du crime massif, refus de toute responsabilité : crime absolu. Chelmno Chelmno fut ouvert en décembre 1941. Son premier commandant fut Herbert Lange. Le camp était divisé en deux parties : - Une section administrative avec les baraques et les hangars de stockage des biens appartenant aux victimes. [...]

[...] Le but de Buchenwald était la destruction par le travail. On y a commis les atrocités les plus sadiques, et l'un des bourreaux les plus redoutés était sans aucun doute Martin Sommer, qui "travaillait" au bunker. Des milliers de prisonniers furent assassinés à l'infirmerie du camp au moyen d'injection de poison, tandis que beaucoup d'autres furent les victimes d'expériences médicales, notamment après avoir été contaminés par des bacilles de typhus. Un autre moyen d'exécution était pratiqué à l'écurie. Dans une pièce aménagée comme un cabinet médical, le prisonnier dévêtu devait se placer sous une toise. [...]