Dossier sur les camps de concentration et d'extermination durant la Seconde Guerre Mondiale.
[...] Les déportés dormaient donc très peu. Pendant l'appel, les SS comptaient le nombre de Stücke qui veut dire en Français pièces Les déportés étaient considérés comme des objet par les SS. Pour manger, les déportés n'avaient qu'une gamelle dans laquelle il était difficile de boire leur soupe sans cuillère. Ils étaient pour la plupart obligés de laper leur soupe, tels des chiens. Il existait un Block qui servaient de WC aux déportés. Mais bien entendu, les déportés n'y allaient que lorsque les SS leur en donnaient l'autorisation, soit environ deux fois par jour, et ces WC étaient des latrines, c'est-à-dire un bloc de béton percé de grands trous dans lesquels les déportés pouvaient faire leurs besoins en peu de temps, au risque d'être battus. [...]
[...] La Shoah : L'univers concentrationnaire Introduction : La Seconde Guerre Mondiale datant de 1939-1945 fut l'une des plus meurtrières de l'Histoire. Le terme Shoah est le plus approprié pour décrire le massacre de juifs lors de cette période. En effet, le terme génocide décrit le massacre d'une population mais n'inclut pas le massacre d'une population dans des camps. Le terme Holocauste est à l'origine un rite religieux qui consistait à faire un sacrifice par le feu, il désigne aujourd'hui l'extermination d'une race. [...]
[...] L'Homme a-t-il des limites à la cruauté ? [...]
[...] Les déportés avaient donc peu de place pour dormir, mais ils ne disposaient pas de place non plus pour s'asseoir, étant donné qu'il y avait au dessus d'eux le lit d'autres déportés. ( Lits des déportés d'Auschwitz Désormais, les déportés n'avaient plus rien à eux, même plus leur intimité. L'humiliation et la déshumanisation étaient donc plus intenses dès leur arrivée au camp. C. L'humiliation au quotidien. Les déportés étaient humiliés et déshumanisés tout au long de leur déportation. Ils subissaient coups et tortures . [...]
[...] On ne leur donnait pas de nourriture. Ils avaient un bac posé dans le wagon, en guise de WC. Ils n'avaient donc déjà plus aucune intimité. Le bac qui leur servait de WC se remplissait vite également, et parfois se renversait dans le wagon. Ces humiliations furent les premières. Les déportés devaient supporter l'odeur, le froid, le manque de nourriture, l'insomnie et la fatigue. De plus, il est rare que les déportés avaient le droit de descendre de leur wagon pendant les arrêts. [...]
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