Après quelques années dans l'administration, Bismarck se consacre jusqu'en 1847 à l'exploitation de ses terres. Cette année-là, il est élu député au Landstag de Prusse ; connu pour la violence de ses opinions conservatrices et son mépris pour le régime constitutionnel, il devient chef du groupe d'extrême-droite en 1848 et devient en 1851 représentant de la Prusse à la Diète de Francfort. Effrayé par lui, Guillaume Ier le nomme en 1859 ambassadeur de Russie puis à Paris en 1862.
C'est cette même année que le Roi, ne pouvant plus faire face à la crise prussienne, propose le pouvoir à Bismarck. A 47 ans, cet homme, souvent vu comme un colosse, un lutteur, prend donc la présidence du conseil. Acteur incontestable de l'unification allemande, sa suprématie ne prendra fin qu'en 1890. Ce sont donc plus de 28 ans passés à la tête de l'Allemagne qui lui auront permis de mener une politique colossale, autoritaire, marquant à jamais l'Etat allemand. Le bilan controversé de cette politique soulève le problème de savoir ce que l'on doit en retenir : Bismarck, héros de l'histoire et homme de conviction ou dictateur opportuniste ?...
[...] Pour Paris, cette candidature est donc une machination de Bismarck contre la France. L'ambassadeur de France, Benedetti, demande le retrait de celle-ci à Guillaume Ier, qui lui répond que cette décision ne dépend pas de lui mais qu'il l'approuverait. Le retrait de Léopold constitue ainsi une victoire diplomatique française, Bismarck pense à se démission mais le gouvernement français exige que le roi de Prusse s'associe au retrait de Léopold et Benedetti doit lui en faire la demande. Le roi refuse poliment et fait envoyer un télégramme à Bismarck ((cf. [...]
[...] Quels sont les objectifs de cette guerre pour Bismark ? Il veut tout d'abord faire combattre tous les Allemands ensemble. Puis, il s'agit pour lui de tester les capacités de la nouvelle armée prussienne, qu'il a nouvellement réorganisée, enfin, son but ultime est de faire progresser la solution prussienne. Christian IV et doit remettre le Slesvig et le Holstein à François-Joseph et Guillaume Ier. Qu'allaient-ils en faire ? Bismarck les veut pour la Prusse et ne recule pas devant un conflit contre l'Autriche. [...]
[...] Acteur incontestable de l'unification allemande, sa suprématie ne prendra fin qu'en 1890. Ce sont donc plus de 28 ans passés à la tête de l'Allemagne qui lui auront permis de mener une politique colossale, autoritaire, marquant à jamais l'Etat allemand. Le bilan controversé de cette politique soulève le problème de savoir ce que l'on doit en retenir : Bismark, héros de l'histoire et homme de conviction ou dictateur opportuniste ? Le protagoniste de l'union allemande Après les échecs du printemps des peuples de 1848, c'est véritablement à Bismarck que l'on peut attribuer l'unité allemande. [...]
[...] Il ne semblait en fait pas pressé d'aboutir à une unité totale . la guerre des Duchés La guerre de 1864 semble plus être un détour qui va mener Bismarck au règlement du conflit Austro-prussien. C'est en fait la création d'un nouvel objet de dispute mais cette guerre est improvisée et le problème du Slesvig- Holstein n'avait guère préoccupé Bismarck auparavant. Cette guerre semble donc bien conforter l'idée que l'objectif principal de Bismarck était la suprématie prussienne en Allemagne, objectif qu'il réalisera pleinement avec la guerre à venir contre l'Autriche . [...]
[...] Le Reichstag (représentation de la nation, élu au suffrage universel) a des pouvoirs réellement limités (n'établit pas les impôts, doit avoir accord Bundesrat, ne peut pas renverser le chancelier ) .un Empire militaire Le pouvoir militaire est installé au cœur de l'Etat : l'Etat-Major est à l'abri de tout contrôle parlementaire et dépend de l'Empereur, les autorités civiles sont subordonnées à l'Etat militaire. Les valeurs militaires sont diffusées et présentées comme le fondement de l'Etat . manipulation de l'opinion Bismarck se sert du pouvoir de presse. [...]
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