L'année 1918 marque la fin de la Grande Guerre et la victoire de l'Entente sur les Empires centraux. Le monde apparaît alors transformé en raison des bouleversements et des traumatismes qu'a amenés le conflit, première guerre totale et extrêmement destructrice. La première guerre mondiale a incontestablement changé les rapports de force qui existaient auparavant entre les pays : un nouvel ordre mondial semble s'établir après le conflit.
Comment ces rapports de force évoluent-ils pendant l'entre-deux-guerres ? Qui sont désormais les « dominants » et les « dominés » tout en sachant que la domination s'inscrit dans des champs divers :militaire, économique, diplomatique..
En premier lieu, les années qui suivent l'arrêt du conflit mettent en évidence une réelle volonté d'équilibre mondial et de nouveaux rapports de force.
Les années 20 présentent une certaine stabilisation des rapports de force, stabilisation cependant remise en cause par la crise économique de 1929.
Enfin, après la crise, les « dominés » semblent prendre le dessus sur les « dominants », incapables de réagir fermement aux coups de force.
[...] Dominants et dominés dans les relations internationales de 1918 à 1939 L'année 1918 marque la fin de la Grande Guerre et la victoire de l'Entente sur les Empires centraux. Le monde apparaît alors transformé en raison des bouleversements et des traumatismes qu'a amenés le conflit, première guerre totale et extrêmement destructrice. La première guerre mondiale a incontestablement changé les rapports de force qui existaient auparavant entre les pays : un nouvel ordre mondial semble s'établir après le conflit. Comment ces rapports de force évoluent-ils pendant l'entre-deux- guerres ? [...]
[...] Ce rapprochement de Mussolini et d'Hitler marque le renouveau de l'Allemagne anciennement vaincue et humiliée. Les coups de force d'Hitler le conduisent à une situation de domination incontestable. En 1935, il va à l'encontre des traités conclus, remilitarise la Rhénanie, rétablit le service militaire et crée la Luftwaffe. Les réactions, encore une fois, furent minimes : la Conférence de Stresa qui officialisait la solidarité entre l'Italie, la France et La Grande-Bretagne contre l'Allemagne ne dura pas longtemps. Les visées d'Hitler se tournèrent vers l'Autriche (il y installe le nazi Seyss-Inquart au pouvoir) et sur la Tchécoslovaquie et particulièrement sur la région des Sudètes qu'il veut annexer. [...]
[...] P.Milza, Les relations internationales de 1918 à 1939, Cursus Armand Colin. [...]
[...] Les pays vaincus apparaissent comme fortement affaiblis et dominés après la guerre. L'Autriche-Hongrie est partagée entre petits Etats successeurs et ne possède plus que 6 millions d'habitants sur environ 7000 (traité de Saint Germain en Laye). L'Anschluss (union avec l'Allemagne), alors très tentant, est interdit par la SDN. La Bulgarie cède des territoires à la Roumanie et à la Grèce (traité de Neuilly). La Turquie perd la côte d'Asie mineure avec le traité de Sèvres mais la révolte nationaliste dirigée par Mustapha Kemal permet au pays de récupérer le territoire et d'obtenir l'Anatolie et 12000 km en Europe centrale. [...]
[...] Mais la France et la Grande-Bretagne récupèrent des positions intéressantes. Les colonies allemandes sont transférées aux vainqueurs sous forme de mandats : la France obtient ainsi le Togo et le Cameroun ; la Grande-Bretagne, l'ouest africain allemand. De nombreux remaniements territoriaux au profit des vainqueurs sont effectués et consacrent leur puissance (influence grandissante de la Russie en Europe de l'Est ; extension de la Roumanie La nouvelle carte de l'Europe met donc en évidence une incontestable domination territoriale des pays membres de l'Entente, victorieuse du conflit. [...]
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