[...] Dans chaque régime totalitaire, l'idéologie joue un rôle essentiel. Une idéologie est un système d'idées qui fournissent une vision du monde. Tous doivent accepter l'idéologie car elle devient la vérité officielle et qu'elle confère au parti et au chef une autorité absolue.
Les différences entre les idéologies des trois régimes totalitaires sont importantes.
Le nazisme et le fascisme italien ont des similitudes : ce sont des idéologies nationalistes alors que le communisme est supranational, même si Staline a prôné dans les années 1920 et jusqu'au début des années 1930 le « socialisme dans un seul pays ». Le nazisme est une idéologie raciste qui considère qu'il existe une hiérarchie entre les races, au sommet de laquelle se trouve la race aryenne, c'est-à-dire la population de langue allemande, qui doit être réunie dans un même Etat. Selon les nazis, les Juifs sont la race inférieure.
Le nazisme est aussi une idéologie militariste, qui considère que l'Allemagne a le devoir d'étendre son territoire pour s'assurer un espace vital (Lebensraum). Cette idéologie justifie donc la politique extérieure agressive menée par Hitler dans les années 1930.
Le fascisme italien est une idéologie basée sur l'exaltation de l'Etat. Les individus doivent se mettre au service de l'Etat, ils n'ont pas d'existence sans l'Etat. L'idéologie fasciste est aussi expansionniste : Mussolini a souhaité la reconstitution de l'empire romain, d'où une politique expansionniste en Méditerranée (annexion de l'Albanie en 1939) et en Afrique. Le caractère raciste de l'idéologie fasciste s'affirme seulement à partir de la seconde moitié des années 1930 : la théorie de l'inégalité des races justifie la conquête de l'Ethiopie. Les Juifs sont aussi considérés comme une race inférieure.
L'idéologie stalinienne est basée sur le communisme et donc sur les idées développées par Marx puis Lénine. Elle a pour objectif la mise en place d'une société sans classe, assurée par la dictature du prolétariat (...)
[...] La volonté de remodeler la société et l'économie A. Encadrer les individus pour créer un homme nouveau Les régimes totalitaires ont tous pour objectif de forger un homme nouveau, soumis au parti et au chef, adhérant de manière aveugle à l'idéologie. Ils ont la volonté d'un contrôle total des individus. La réalisation de cet objectif nécessite l'embrigadement de la population par la propagande, mais aussi son encadrement total, de la jeunesse à la mort, au sein d'organisations dépendant de l'Etat. [...]
[...] Les différences entre les idéologies des trois régimes totalitaires sont importantes. Le nazisme et le fascisme italien ont des similitudes : ce sont des idéologies nationalistes alors que le communisme est supranational, même si Staline a prôné dans les années 1920 et jusqu'au début des années 1930 le socialisme dans un seul pays Le nazisme est une idéologie raciste qui considère qu'il existe une hiérarchie entre les races, au sommet de laquelle se trouve la race aryenne, c'est-à-dire la population de langue allemande, qui doit être réunie dans un même Etat. [...]
[...] En Italie (1922-1943) et en Allemagne (1933-1945), la chute du fascisme et du nazisme et la fin du totalitarisme sont liées à l'invasion des armées étrangères. En URSS (1929-1953), le régime communiste survit après la mort de Staline (1953) mais il perd progressivement son caractère totalitaire pour devenir un simple régime autoritaire. Bibliographie : - Martin Malia, La tragédie soviétique, Histoire du socialisme, 1917- 1991, Le Seuil. - Pierre Milza, Les fascismes, Le Seuil. - Ian Kershaw, Qu'est-ce que le nazisme Gallimard. [...]
[...] assèchement des Marais Pontins près de Rome, construction d'autoroutes). A partir de 1934, Mussolini engage le pays dans une politique d'autarcie (politique économique visant à réduire la dépendance extérieure et à compter sur les seules ressources du pays). En Allemagne, l''Etat intervient dans l'économie pour lutter contre la crise économique : politique de relance qui passe par des grands travaux : autoroutes, ponts, canaux. En 1936 est lancé un plan quadriennal de réarmement, qui s'accompagne d'une politique d'autarcie : pour cesser d'être dépendants des sources d'approvisionnement extérieures, les Allemands cherchent à multiplier les produits de substitution (ersatz) comme le caoutchouc synthétique (notamment pour les pneus). [...]
[...] S'ils s'accordent pour affirmer que les totalitarismes n'auraient pas vu le jour sans la Première Guerre mondiale, qu'ils sont une conséquence de la brutalisation des sociétés née de cette guerre, ils sont divisés quant à la nature profonde du totalitarisme et au caractère réellement totalitaire du régime mussolinien. Qu'est-ce que le totalitarisme ? Quels sont les points communs et les différences entre les régimes totalitaires ? I. L'idéologie, le Parti et le chef A. Le Parti et le chef Un régime totalitaire est dirigé par un chef charismatique, qui concentre entre ses mains de vastes pouvoirs. Ce chef est vu comme un guide infaillible qui éclaire le peuple. [...]
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