La France vient de sortir de la Première Guerre mondiale qui a été longue et totale. Sur le plan politique, elle a provoqué des Unions Sacrées jusqu'à l'arrivée de Clémenceau au pouvoir. En septembre 1919, la gauche ne peut pas faire face à la droite qui constitue le Bloc National et qui gagne logiquement les élections législatives. En 1938, presque vingt ans plus tard, la France est toujours plongée dans la crise qui a commencé en octobre 1929 aux Etats-Unis. De plus, la marche vers la guerre semble inexorable. Cependant les tentatives des partis de gauche pour rétablir la situation ont été multiples, malgré leur manque de prédisposition à gouverner. En effet pour la SFIO de 1919, les socialistes ne peuvent accéder au pouvoir que par la révolution. Le parti radical et en particulier les radicaux de gauche jouent un rôle primordial pendant cette période (...)
[...] Ils veulent adhérer à la IIIème Internationale suivant les 21 conditions de Lénine. Léon Blum s'oppose à ce mouvement, pour lui le modèle bolchevick n'est pas le modèle français de révolution. Mais Léon Blum a bien du mal à convaincre ses camarades. D'autant plus qu'il n'a pas d'argument contre le souvenir douloureux de la guerre et par le fait qu'adhérer à la IIIème Internationale est en quelque sorte un moyen d'effacer sa participation à la guerre. Finalement le congrès de Tours provoque la scission durable, avec d'un côté Léon Blum qui dirige la SFIO et d'un autre côté la SFIC Section Française de l'Internationale Communiste). [...]
[...] La gauche se demande comment elle a pu cautionner un tel conflit et pire comment elle a pu y participer. Il est l'heure pour la gauche de trouver des responsables mais en vain. De plus Jean Jaurès a été assassiné en 1914, il est l'un des membres les plus importants du parti socialiste. Il est l'un des fondateurs de la SFIO en 1905 et du journal l'Humanité, devenu l'emblème du parti. Son assassin Raoul Vilain sera acquitté sous le Bloc National. [...]
[...] Il entend remettre la France au travail En effet Daladier, président du conseil, radical, voit bien que la guerre est inévitable et que la France n'est pas du tout prête à la faire. Pendant cette période d'entre-deux guerres, gauche et droite se sont relayées au pouvoir. La gauche a cependant été moins présente. Cela s'explique par le fait qu'elle n'a pas su s'allier correctement pour résoudre les problèmes et passer outre les divisions. A la vieille de la seconde guerre mondiale, la gauche tente de se reconstruire après l'échec du Front Populaire, qui avait pourtant réuni toute la gauche. [...]
[...] L'instabilité gouvernementale est forte, six gouvernements se succèdent entre mai 1924 et juillet 1925. En 1926 c'est la fun du cartel des gauches qui n'a pas réussi à trouver des solutions aux problèmes français. La crise qui a débuté en 1929 aux Etats-Unis touche la France en 1931. En 1932, il semble qu'un nouveau cartel soit possible mais c'est finalement un échec. La gauche n'a pas été capable de régler les problèmes financiers, ce qui alimente l'idée que la gauche ne sait pas s'occuper des questions financières. [...]
[...] Lors de ces accords, les salariés obtiennent la semaine de 40 heures, deux semaines de congés payés, la signature des conventions collectives et plus de libertés pour les syndicats. S'ajoute à cela la réforme de la Banque de France, pour mettre un terme à l'oligarchie des deux cents familles. La création d'un office interprofessionnelle du blé qui permet de fixer les prix et d'assurer la stabilité des cours. Enfin le Front Populaire entend donner plus de place au sport et à l'éducation. L'école devient obligatoire jusqu'à quatorze ans. Le Front Populaire crée un ministère des sports dont Léo Lagrange est le ministre. [...]
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