[...] L'Allemagne occupée dès 1945 par les Alliés est divisée en quatre zones de commandements différents. Il y a la zone Américaine, Britannique, Française et Soviétique. Dès 1949, les zones occidentales (Française, Américaine et Britannique) fusionnent et créent la République Fédérale Allemande (RFA) avec comme capitale Bonn pour faire face à une URSS menaçante. De même, les Soviétiques créent la République Démocratique Allemande (RDA) avec le secteur Est de Berlin comme capitale.
A partir de ce moment là, les deux puissances vont tenter d'agrandir leurs zones d'influence et se rencontrent en Allemagne. Imposant leur style de régime, la RDA devient une démocratie populaire à la botte de l'URSS. A l'inverse, la RFA devient une démocratie occidentale avec une économie de marché et des élections libres. Cette séparation entre les démocraties occidentales et les démocraties populaires communistes est appelée pour la première fois le rideau de fer, dès 1945 par Churchill dans son discours à Fulham.
[...] Suite aux mauvaises conditions endurées par les Allemands de l'Est, beaucoup fuient pour l'Ouest. Cette fuite rongeait évidemment l'économie de la RDA puisque les fuyards étaient souvent des jeunes adultes. La création d'un mur séparant les deux secteurs de Berlin fut décidée en août 1961 par Khrouchtchev qui officiellement voulait répondre à la remilitarisation de la RFA. En réalité, le mur était bien construit pour enrayer l'hémorragie de la population vers l'Ouest. Ce « mur de la honte » fut vivement critiqué par les occidentaux dénonçant l' « échec du communisme ». Les nombreux déplacements des présidents américains tels Kennedy qui prononça « Ich bin ein Berliner » à Berlin montrent encore la symbolique de cette ville. (...)
[...] Comment l'Allemagne a-t-elle été le cœur de la Guerre Froide ? Dans un premier temps, nous verrons l'Allemagne comme enjeu de l'affrontement des deux grandes puissances d'alors, puis, dans un second temps, nous étudierons le cas de Berlin, ville symbole. Plan : I L'Allemagne, enjeu de la guerre froide II Les crises de Berlin, ville symbole et la réunification Développement : I L'Allemagne, enjeu de la guerre froide L'Allemagne occupée dès 1945 par les Alliés est divisée en quatre zones de commandements différents. [...]
[...] Cette séparation entre les démocraties occidentales et les démocraties populaires communistes est appelée pour la première fois le rideau de fer, dès 1945 par Churchill dans son discours à Fulham. Les différences entre ces deux Allemagnes étaient flagrantes et représentaient en quelque sorte les vitrines de deux systèmes antagonistes, des deux idéaux des deux blocs. Il y avait d'une part, la RFA, respectueuse des droits de l'Homme, faisant partie de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), garantissant les libertés fondamentales telles que la liberté d'expression, le pluralisme des partis politiques et des élections libres. [...]
[...] Ce blocus dure de juin 1948 à mai 1949. Une des raisons qui a poussé l'URSS a stopper ce blocus est le fait qu'ils n'avaient pas encore la bombe nucléaire pour faire pression sur les Etats-Unis. De plus, l'URSS avait une réputation de criminels en voulant affamer la population de Berlin-Ouest à la différence des Occidentaux, considérés comme des sauveurs La deuxième crise de Berlin Suite aux mauvaises conditions endurées par les Allemands de l'Est, beaucoup fuient pour l'Ouest. Cette fuite rongeait évidemment l'économie de la RDA puisque les fuyards étaient souvent des jeunes adultes. [...]
[...] L'Allemagne se réunifie le 30 octobre 1990. Conclusion : Ainsi, au cours de la Guerre Froide, l'Allemagne est devenue le centre du conflit entre le Communisme et la Liberté. C'est en Allemagne que les tensions entre les deux idéaux ont été les plus visibles et les plus flagrantes. Aujourd'hui encore, les répercussions du système communiste en Allemagne de l'Est sont toujours perceptibles : niveau de vie moins élevé, chômage plus important, etc. Les conséquences du communisme dans le domaine social et économique sont toujours d'actualité, bien que combattue par l'Allemagne et maintenant l'Union Européenne. [...]
[...] Ainsi, l'affrontement en Allemagne a été idéologique entre ces deux modèles rivaux. Il n'y a jamais eu d'affrontement direct entre les deux puissances ce qui est une des caractéristiques de la Guerre Froide. II Les crises de Berlin, ville symbole et la réunification La première crise de Berlin Berlin est divisée en 4 zones. Berlin est située en zone soviétique ce qui implique que les secteurs occidentaux sont totalement dépendants du bon vouloir de l'URSS de laisser acheminer des vivres et des soldats. [...]
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