Le document que nous devons étudier est un discours de Thiers extrait d'un ouvrage intitulé Textes historiques, 1848-1871 de Chaulanges. Ce discours est donc prononcé par Thiers le 11 janvier 1864 devant le Corps législatif, il est intitulé « Les libertés nécessaires ». Adolphe Thiers est né à Marseille en 1797 dans une famille de petite bourgeoisie, après de bonnes études au lycée de cette ville, il étudie le droit à Aix, est lauréat de l'académie d'Aix. Il est avocat, historien de la Révolution (1824-1827), journaliste libéral au Constitutionnel, fondateur du National en 1830, il rédige la protection des journalistes en juillet 1830 et fait appel au duc d'Orléans. Député, ministre de l'Intérieur (1832-1834), président du Conseil en 1836, puis en 1840, il anime la « résistance », il s'impose comme centre gauche, devient un des leaders du « parti de l'ordre » en 1848, il prend la tête de l'opposition libéral au Second Empire dans les années 1860. Dans ces années 1860, le prestige de l'empereur est encore immense, mais l'idée d'une libéralisation du régime fait son chemin. Les élections de mai 1863 le montrent bien avec le retour en force de l'opposition, et notamment l'élection au Corps législatif de Paris de Thiers qui défend le protectionnisme et conteste les résultats du traité de janvier 1860.
[...] Si l'Union libérale reste une formule, elle se traduit tout de même par un accord pour ne présenter qu'un candidat par circonscription aux élections de 1863, et le succès de l'opposition n'est pas négligeable. Les abstentions sont descendues à 26% du corps électoral, les officiels ont cinq millions de voix, l'opposition triple son score avec deux millions de voix, ce qui la fait passer à trente deux députés : dix-sept républicains, quinze conservateurs. Le défi de l'opposition conduit l'Empereur à constituer un nouveau gouvernement. Des choix nouveaux s'imposent, parce que Thiers, soucieux de pousser l'avantage, fixe les conditions de son ralliement au régime. [...]
[...] Ligne 57, qui a existé dans tous les temps et qui existe partout en effet ce droit d'interpellation a pratiquement toujours existé, notamment sous la Monarchie de Juillet où à lieu le 14 février 1842 la célèbre interpellation de Lamartine au gouvernement. III.3. La liberté de la majorité Aux lignes 46 et 47, l'opinion publique devienne la directrice des actes du Gouvernement et ligne 58, celle qui consiste à établir le débat Thiers demande ici la liberté parlementaire qui serait possible avec la responsabilité ministérielle. [...]
[...] Ce discours présente des voies vers plus de démocratie en tenant compte de l'individu seul jusqu'au groupe représentatif. Ce texte prétend à l'objectivité car Thiers démontre de manière logique l'utilité de ces libertés qui sont dépendantes les unes des autres. Le 19 janvier 1867, une lettre de l'Empereur à Rouher, ministre de l'Etat, paraît au Moniteur. Elle annonce une série de réformes libérale : droit d'interpellation pour les députés et les sénateurs (à la place de la simple Adresse) ; libéralisation de la presse ; plus grande liberté de réunion. [...]
[...] Cette loi méconnaît les bases les plus élémentaires du droit et révèle ainsi l'ampleur des craintes du pouvoir et sa fragilité. Mais dès le mois de mai 1858 cette loi n'est plus utilisée et en juin le général Espinasse démissionne. II.2. La liberté de la presse Aux lignes 16 à 18 : il faut que tous ensemble échangent leurs idées et arrivent à cette pensée commune qu'on appelle l'opinion publique, et cela n'est possible que par la presse seule la presse permet la discussion et l'échange d'idées. [...]
[...] Discours de Thiers, les libertés nécessaires janvier 1864 Source : CHAULANGES, Textes historiques, 1848-1871, Delagrave, Paris Le document que nous devons étudier est un discours de Thiers extrait d'un ouvrage intitulé Textes historiques, 1848-1871 de Chaulanges. Ce discours est donc prononcé par Thiers le 11 janvier 1864 devant le Corps législatif, il est intitulé Les libertés nécessaires Adolphe Thiers est né à Marseille en 1797 dans une famille de petite bourgeoisie, après de bonnes études au lycée de cette ville, il étudie le droit à Aix, est lauréat de l'académie d'Aix. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture