Cette dissertation complète et entièrement rédigé porte sur le discours de Ronald Reagan prononce? le 8 mars 1983 a? Orlando devant la convention annuelle de l'Association nationale des E?vange?listes.
En illustrant nos propos par l'analyse du discours du Président Reagan, nous montrerons en quoi celui-ci use d'une stratégie très politicienne de défense des valeurs conservatrices américaines et d'incitation à la peur pour obtenir l'approbation de la population à une diplomatie ferme vis-à-vis de l'URSS afin de justifier l'investissement qu'il veut réaliser dans l'armement.
Pour ce faire, nous montrerons d'abord en quoi le discours s'inscrit dans une forme très conservatrice, axée sur l'histoire, la morale et la religion et par conséquent adaptée à son public et à son électorat. Dans un second temps, nous illustrerons la stratégie de montée de la peur, développée par un champ lexical plus proche de la fiction que de la réalité. Enfin, nous démontrerons l'usage politique de ce texte, à savoir la volonté d'obtention d'un soutien populaire à la politique d'armement que Reagan veut défendre face à ses adversaires politiques.
[...] Dans un second temps, nous illustrerons la stratégie de montée de la peur, développée par un champ lexical plus proche de la fiction que de la réalité. Enfin, nous démontrerons l'usage politique de ce texte, à savoir la volonté d'obtention d'un soutien populaire à la politique d'armement que Reagan veut défendre face à ses adversaires politiques. Un discours résolument conservateur, adapté au public qui l'écoute Comme tout homme politique dans une nation démocratique, Ronald Reagan doit adapter son discours à son public. [...]
[...] Reagan à l'inverse travaille à obtenir l'appui populaire pour y mettre un terme. Le risque de guerre étant réel selon Reagan, il doit justifier une politique fortement « La vérité, c'est que nous devons rechercher et trouver la paix par la force, » déclare Reagan. Il s'agit ici d'une position belliciste relativement claire, même si elle ne précise pas si cette force devra être d'abord offensive ou défensive, ce qui est très différent, mais plutôt en opposant à cette « force » qui a fait ses preuves une diplomatie du désarmement dont le succès serait plus douteux. [...]
[...] Il s'agit en effet d'un discours présidentiel, prononcé par Ronald Reagan le 8 mars 1983 à Orlando, face à un public composé d'évangélistes réunis pour la convention annuelle de leur association. Nous sommes alors en pleine Guerre Froide, et plus précisément dans la période de la « guerre fraîche » : au début des années 1980 en effet, les prises de position du même Président Reagan, mais aussi la tentative soviétique d'invasion de l'Afghanistan, ont complexifié le dialogue entre les deux parties qui avait commencé à s'amorcer à partir des années 1960. [...]
[...] L'ennemi, selon Reagan, en serait dépourvu. Peut-être évoque-t-il la liberté de fait absente dans le bloc soviétique. Mais plus largement, nous devons encore insister sur la bonne image que le terme a toujours pour un public conservateur, qui peut accepter d'autant plus d'avoir un président très interventionniste dans les relations internationales si celui-ci défend des valeurs morales. Transition : Nous le voyons, Ronald Reagan, Président américain mais aussi leader républicain, se pose ici dans une posture très conservatrice, où sa fonction devrait en faire un gardien de l'ordre religieux et moral ; une certaine Amérique est ici mise en valeur, celle de valeurs permanentes où la politique devrait être fidèle à un certain passé ; une position opportuniste pour un public religieux. [...]
[...] Il réalise une promesse forte aux Américains : gagner une Guerre Froide qui s'éternise depuis 1947 en accentuant la pression pour l'effondrement de l'URSS. Un pari qui se révélera gagnant . Conclusion Le discours présenté ici par le Président américain Reagan est sans doute l'un de ceux qui caractérisent le mieux la fameuse « Doctrine Reagan » : en effet, il se caractérise par une stratégie offensive, basée sur l'acquisition d'un armement de pointe, face à l'URSS qui doit être vaincu, remettant en cause la coexistence pacifique qui prévalait avant son élection. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture