Le statut politique de l'Irlande a été défini par l'Union Act de 1800 qui symbolise alors l'achèvement de l'unité du Royaume-Uni. Les irlandais supportent plutôt bien cette union mais ne se sentent pas vraiment intégrés. De ce fait, des questions se posent rapidement en Irlande avec la création de mouvements nationalistes. Mais, au cours des années qui suivent la Grande Famine de 1845-1848 et l'échec du mouvement Jeune Irlande, les désillusions sont fortes. Les Irlandais préfèrent jouer la carte parlementaire à la carte de la violence. Dès son arrivée au pouvoir en décembre 1868, l'anglais William Gladstone s'attaque de son côté au problème irlandais proposant pour la première fois depuis trente ans quelques nouvelles réformes. La « question d'Irlande » prend alors une nouvelle dimension...
[...] La mise en accusation par les opinions publiques européennes de sa politique vis-à-vis de l'Irlande. Le devoir d'accepter les revendications irlandaises pour être en accord avec la tradition britannique. Introduction : Le statut politique de l'Irlande a été défini par l'Union Act de 1800 qui symbolise alors l'achèvement de l'unité du Royaume-Uni. Les irlandais supportent plutôt bien cette union mais ne se sentent pas vraiment intégrés. De ce fait, des questions se posent rapidement en Irlande avec la création de mouvements nationalistes. [...]
[...] Elle semble en effet loin de représenter un modèle compréhension. Elle joue plutôt le jeu de sa politique coloniale c'est-à-dire le modèle de l'impérialisme colonial de cette fin de siècle qui se base sur une sorte de domination et de prestige. Mais là pour Gladstone le prestige n'existe plus et la politique fait même exception à la gloire de notre pays Gladstone fait parti des libéraux qui, par tradition justement, s'efforcent à un certain point de réconcilier la politique et la morale chrétienne. [...]
[...] ( Si l'Irlande est certes présentée comme suppliante on voit qu'elle a avant tout de nombreux arguments de son côté, exposés ici par Gladstone, pour pouvoir se faire entendre. De plus Gladstone insiste un peu plus dans son plaidoyer pour le Home Rule en montrant au Royaume-Uni les conséquences de ses choix en matière de politique irlandaise. III- Le Royaume-Uni face au Home Rule : les conséquences de ses choix La mise en accusation par les opinions publiques européennes de sa politique vis-à-vis de l'Irlande La politique menée par le Royaume-Uni vis-à-vis de l'Irlande semble, comme le dit Gladstone de la ligne 69 à la ligne 76, clairement condamnée par les autres pays européens : Parcourez le monde en tous sens, fouillez ce qu'on a écrit dans tous les pays, trouvez, si vous le pouvez, un seul mot, un seul livre, trouvez, dirais-je, un seul article de journal dans lequel l'attitude de l'Angleterre à l'égard de l'Irlande ne soit traitée sévèrement et profondément condamnée Dans le contexte actuel de l'Europe, s'en prendre à une nation est en effet plutôt mal perçu. [...]
[...] Mais la question n'est pas pour autant abandonnée car elle revient au cœur de la vie politique en 1910 pour finalement être accepté le 11 octobre 1912. Le projet lancé par Glasdtone 25 ans auparavant porte finalement ses fruits mais cela ne règle cependant pas la question irlandaise. Le Home Rule crée en effet une nouvelle scission, cette fois-ci entre l'Ulster et le reste de l'Irlande. On voit que tout est alors possible et que le Royaume-Uni n'est pas au bout de ses peines. Le soulèvement nationaliste à Dublin durant les Pâques 1916, en pleine guerre, montre que la question d'Irlande est loin d'être résolue. [...]
[...] Les Irlandais préfèrent jouer la carte parlementaire à la carte de la violence. Dès son arrivée au pouvoir en décembre 1868, l'anglais William Gladstone s'attaque de son côté au problème irlandais proposant pour la première fois depuis trente ans quelques nouvelles réformes. La question d'Irlande prend alors une nouvelle dimension lorsqu'il déclare cette même année Ma mission est de pacifier l'Irlande En juillet 1869, il fait voter une loi désétablissant l'Eglise unie d'Angleterre et d'Irlande ce qui dispense désormais les irlandais catholiques de payer la dîme au clergé anglican. [...]
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