"Un nouvel ordre mondial ?" : étude du discours de G. Bush père au Congrès américain le 6 mars 1991

Résumé du document

Le texte est un discours prononcé par le Président américain Georges Bush au Congrès (le Sénat et la Chambre des représentants), le 6 mars 1991. Il fut élu en 1988, à la suite des deux mandats de Reagan. Sa présidence est davantage marquée par des bouleversements importants à l'échelle internationale que par sa propre politique. Après la chute du mur de Berlin en 1989 et la réunification allemande en 1990, l'URSS est moribonde (...)

Extraits

[...] Bush d'établir la paix et la stabilité ainsi que le commandait la destinée manifeste des Etats-Unis a échoué. QUESTION 4 : Avec l'effondrement de l'URSS, l'ordre mondial issu de la Seconde Guerre mondiale a pris fin. Les Etats-Unis deviennent une hyperpuissance car eux seuls dominent militairement, politiquement, économiquement et culturellement. Pourtant, G. Bush ne souhaite pas une domination totale et solitaire du monde par son pays, il ne croit pas en 1991 à une réponse 4 seulement américaine il appelle de ses vœux le multilatéralisme. [...]

[...] Enfin, les armes de destruction massive (armes chimiques, bactériologiques) possédées par l'Irak constituent déjà un problème à surveiller car aux mains d'un dangereux chef d'État. La gestion américaine du conflit israélo-palestinien n'a pas abouti à long terme. En 1993, les accords de Washington constituent un premier pas avec la création de l'Autorité palestinienne, embryon d'Etat. Mais l'assassinat du Premier ministre israélien Rabin en 1995 et l'élection de Sharon, plus dur avec les Palestiniens, stoppent cet élan de paix. Avec les attentats du 11 septembre, l'administration américaine se montre beaucoup plus hostile à la stratégie palestinienne de l'attentat. Elle soutient plus ouvertement Israël. [...]

[...] Bush entend par un nouvel ordre mondial UNE ETUDE PRELIMINAIRE Présentation du document La présentation d'un document est un exercice très méthodique qui doit montrer au correcteur votre capacité à comprendre un document, à le replacer dans son contexte et à le critiquer. D'autant plus pour ce sujet-là : d'une part, le document concerne l'histoire immédiate, il n'y a que très peu de recul historique, d'autre part, il provient d'un des principaux acteurs des événements de cette période et non pas d'un observateur éloigné et objectif. [...]

[...] Nous avons libéré un petit pays, dont beaucoup d'Américains n'avaient jamais entendu parler, du joug de l'agression et de la tyrannie, et nous n'avons rien demandé en échange [ . Maintenant nous rentrons chez nous, fiers, confiants, la tête haute. Nous avons beaucoup à faire chez nous et à l'étranger, et nous le ferons. Nous sommes américains [ . Notre engagement en faveur de la paix au Moyen-Orient ne s'arrête pas à la libération du Koweït. Ce soir, laissez-moi définir quatre objectifs-clefs : premièrement, nous devons travailler ensemble à mettre sur pied des accords de sécurité mutuelle dans la région. [ . [...]

[...] Les Etats-Unis sont partis quasiment seuls au désespoir de beaucoup de leurs alliés européens dans la guerre en Irak en 2003. Ils sont aujourd'hui présents sur tous les fronts de la planète : contre le terrorisme, l'islamisme et pour la démocratie au Moyen-Orient, en Asie centrale, contre la prolifération nucléaire en Iran, en Corée du Nord . La croyance en la destinée manifeste des États-Unis, responsables de la démocratisation et du bonheur du monde s'est renforcée. L'hyperpuissance est assumée et les États-Unis veulent modeler le monde à leur image. [...]