La diplomatie stalinienne se caractérise tout d'abord par une extrême centralisation et une concentration des pouvoirs qui rappelle le fonctionnement de la politique intérieure. En théorie, la politique étrangère soviétique est mise en place par le parti et du bureau politique du commissariat du peuple aux affaires étrangères (le Narkomindel). Mais dans les faits avec la totalisation du régime en 1928, il y a une confiscation du pouvoir par Staline et son entourage le plus proche. En avril 1937, ce processus s'achève avec l'instauration d'une commission regroupant Staline, Molotov, Vorochilov, Kaganovitch et Ejov qui ont désormais toutes les responsabilités des questions extérieures. Quelles évolutions perçoit-on dans la politique internationale de l'URSS et comment le caractère de Staline s'est-il imprimé sur sa politique extérieure ?
[...] La nouvelle formule de Staline sous-entendait une réforme complète du pays. Cette synthèse se voulait une réponse fondamentale tant aux problèmes internes qu'externes de l'URSS. La collectivisation devait lever la menace du capitalisme dans les campagnes et renforcer l'unité du pays. Tandis que l'industrialisation accélérée axée sur l'industrie lourde devait doter l'URSS d'une défense potentielle face aux menaces extérieures. La synthèse Stalinienne mettait la main sur l'International communiste en le mettant totalement sous le contrôle du Komintern pour augmenter sa zone d'influence. [...]
[...] En chine, la stratégie russe fit grossir le parti communiste dans lequel vinrent une grande partie des nationalistes anti-japonnais. En Europe, cette stratégie connait deux succès. Des Fronts Populaires arrivent au pouvoir en France et en Espagne. Ces deux victoires font monter un anti communiste provoquant le pacte anti Komintern signé en 1936 par l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Le Front Populaire français accorde des nombreuses mesures sociales et il y a une hausse des salaires. Staline aurait préféré que la France oriente ses investissements vers le renforcement de son armée. [...]
[...] III) Maintenir la sécurité de l'URSS, la tactique de la balance. Jusque fin 1939, la diplomatie soviétique est à la fois dirigée par Staline et par Molotov qui continuent les négociations avec la France et le Royaume- Uni mais esquisse aussi un rapprochement avec l'Allemagne. Staline retient de Munich qu'il doit faire face à une nouvelle constellation diplomatique: celle où les Franco-Britanniques ont en quelque sorte pactisé avec Hitler. L'URSS s'allierait ainsi avec celui qui aurait le plus à lui offrir. [...]
[...] La prudence reste donc de mise. La guerre en espagne fut aussi le moyen pour Staline de se débarrasser d'une partie des Trotskiste d'Europe. Au début de l'année 1938, l'URSS n'ayant reçu aucun soutien stoppe l'aide en direction de l'Espagne. C'est une nouvelle crise de méfiance envers les démocraties occidentales. La victoire de Franco eut pour conséquent d'augmenter fortement la méfiance de Staline envers la France et la Grande-Bretagne. De plus, la passivité des Occidentaux face aux coups de force de l'Allemagne et de l'Italie accentue d'autant plus la méfiance du gouvernement soviétique. [...]
[...] Tout d'abord, nous évoquerons le socialisme dans un seul pays et la tactique de classe contre classe, puis l'émergence d'une nouvelle menace: le fascisme. Enfin, nous étudierons le maintien de de la sécurité soviétique, la tactique de la balance. Le socialisme dans un seul pays et la politique de classe contre classe la synthèse Staliennne Staline devient pessimiste sur les chances de succès de la révolution communiste hors de l'URSS. Il propose alors le terme de socialisme dans un seul pays. Staline utilisait un terme contradictoire : l'Urss est la "seule patrie du prolétariat international". [...]
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