Au milieu du XVIIIème siècle, la France et l'Angleterre constituent deux modèles différents de monarchie. Ces deux pays présentent des applications divergentes concernant ce type régime politique très répandu en Europe occidentale, et selon lequel l'Etat s'incarne dans le monarque, le roi. En effet, leur opposition historique, qui se poursuit même sur le plan de l'évolution de leur organisation politique, tend à s'accentuer dès le règne de Louis XIV en France et des Stuart en Angleterre vers le milieu du XVII siècle.
Mais, sur quoi reposent les distinctions observables entre les monarchies française et anglaise durant la seconde moitié du XVIIIème siècle ?
[...] Quelles sont les différences entre les monarchies anglaise et française ? Au milieu du XVIIIeme siècle, la France et l'Angleterre constituent deux modèles différents de monarchie. Ces deux pays présentent des applications divergentes concernant ce type régime politique très répandu en Europe occidentale, et selon lequel l'Etat s'incarne dans le monarque, le roi. En effet, leur opposition historique, qui se poursuit même sur le plan de l'évolution de leur organisation politique, tend à s'accentuer dès le règne de Louis XIV en France et des Stuart en Angleterre vers le milieu du XVII siècle. [...]
[...] Il acquiert de plus en plus de pouvoir au fil des années : - 1641 : par la Grand remontrance visant à interdire au roi de dissoudre le Parlement. - 1688 : par la Bill of right réaffirmant l'indépendance du Parlement ainsi que la nécessitée de son consentement en matière d'impôts, de lois. Transition : ainsi, selon qu'il y ait un monarque fort ou faible, en résulte une monarchie administrative ou parlementaire. En effet, si le pouvoir n'est pas centralisé avec force, il se répartit de façon plus équilibrée, forcément en défaveur du monarque qui tend à devenir de plus en plus symbolique. [...]
[...] C'est le coup de majesté visant à redonner une autorité forte à la monarchie absolue. Enfin, à noter que les parlements n'ont aucune légitimité étant donné que les magistrats qui les composent doivent obtenir leur siège par de l'argent. Ils ne sont en rien représentatifs La monarchie parlementaire anglaise Contrairement à Louis XIV en France, les rois qui se succèdent n'ont pas une très grande autorité. Avec la dynastie des Hanovre dès 1689 et ses rois Georges I et II, cela est flagrant. [...]
[...] Il manque une légitimation démocratique du pouvoir qui semble être présente en Angleterre. D'ailleurs, Alexis de Tocqueville écrit dans L' Ancien Régime : Les Français ne se bornaient plus à désirer que leurs affaires fussent mieux faites : ils commençaient à vouloir les faire eux-mêmes. La société française, longtemps frustrée, se prépare donc à imploser progressivement. En effet, elle vacille entre affection et soumission au roi, et remise en cause. Ce phénomène est aussi attisé par l'exemple révolutionnaire américain auquel la France décide de prendre part contre l'Angleterre dès 1778. [...]
[...] Sous le règne de Louis XIV (1643- 1715), la monarchie absolue a connu son apogée. Le roi dispose d'une base divine sur laquelle s'appuyer afin de légitimer sa puissance. Et quelle puissance : tous les pouvoirs sont entre ses mains, c'est-à- dire qu'il a le droit d'édicter ses propres lois, de les faire appliquer comme il l'entend à l'intérieur d'une société de privilèges. En plus de disposer de la réalité du pouvoir, il s'appuie aussi sur un représentation du pouvoir assurée par les artistes dont il est chargé du mécénat (Molière, Racine mais aussi les académies qu'il crée et dont le rôle est aussi de servir la gloire de la monarchie. [...]
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