ce cours parle de la multiplication des coups d'Etats, des dictatures militaires, et de la fin des dictatures en Amérique Latine
[...] Les facteurs internes : des sociétés divisées Les gauches se sont affirmés à partir des années 30's. Pour les forces conservatrices, le péronisme et le populisme, c'est très proche pour eux de la détestation du communisme. Ce qui est très fort, et qui explique cet anti communisme c'est le catholicisme qui déteste le matérialisme athée. Le communisme est vu comme attentatoire à la famille, à la vie privée, qui ruine la société. La déstabilisation des gouvernements en place La société civile de Joao Goulart s'organise comme un laboratoire, les oppositions se servent des groupes de la société civile, et les premières associations qui se sont manifestées, sont les organisations féminines des maîtresses de maisons, des femmes catholiques qui se sont mobilisés contre les discours de Joao Goulart. [...]
[...] Il reste pendant 1 an à Londres, et finalement, la GB décide qu'il n'est pas possible d'extrader Pinochet pour cause de santé. Il a encore bcp de partisans en 1998, mais en 2004, on lui découvre des comptes à l'étranger remplis d'argent de provenance douteuse, et ça a porté à coup fatal à son image. [...]
[...] De 1973-1976, on a un gouvernement d'un civil, et à partir de 1976 les militaires écartent Bordaberry (le président civil), et prennent le pouvoir. En 1985, les Tupamaros deviennent un parti politique légal (Mouvement de Participation Populaire). A Chili, en 1978 Pinochet est conforté par un référendum, et il n'y a plus d'opposition suffisamment nette. Dès 1980, avec la nouvelle constitution, se met en place un front d'opposition : la concertacion. Pinochet propose un nouveau référendum qui propose une nouvelle modification de la constitution en 1988 qui lui donne le droit de se représenter à un nouveau mandant, et il y a 56% de non. [...]
[...] Les dictatures militaires durent 35 ans au Paraguay ou 21 ans au Brésil, et 11 ans en Argentine, mais en 2 fois. C'est lié à la guerre froide et à l'insertion de l'Amérique dans le camp Occidental, et le fait que les EU et les armées latino-américaines empêchent les communistes d'arriver au pouvoir. Il y a une vaste filmographie sur cette période, des documentaires et de fiction. Le cinéma argentin s'est distingué dès 1985, avec le film l'Histoire Officielle qui porte sur les enfants volés sous la dictature militaire. [...]
[...] Le pays qui inquiète le plus c'est le Brésil, à partir de 1961 a à sa tête Joao Goulart, ancien vice-président de Vargas, réelu vice-président en 1961 et considéré comme très proche des communistes. Le président de droite démissionne, et il doit assumer le poste de président. La droite et les militaires s'opposent à ses projets de continuer dans la lignée de Vargas. Il y a une menace de coup d'Etat, mais un accord est trouvé, il sera président, mais un premier ministre et un parlement assureront ses fonctions. [...]
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