Le terme de diaspora, d'origine grecque et signifiant « dispersion », a longtemps été employé pour décrire la dispersion forcée des Juifs dans l'Antiquité. Par extension, il en est venu à désigner toute communauté ethnique dispersée dans le monde. On parle notamment de diaspora arménienne, terme qui désigne les communautés arméniennes installées hors des territoires d'Arménie. Il s'agit d'un pays d'une superficie d'environ 29 000 km², situé à l'est de l'Asie Mineure et enclavée dans une forteresse naturelle : le Caucase. Sur une population arménienne mondiale estimée à 11 millions de personnes, seuls 3,5 millions résident en Arménie. Autrement dit, seul un Arménien sur trois habite les terres de l'actuelle République d'Arménie. En effet, on peut recenser à travers le monde plusieurs centaines de milliers de personnes ayant une « identité arménienne ». La diaspora serait deux fois plus importante, avec une forte présence en Russie, aux Etats-Unis, en Géorgie, en France, en Iran et au Liban. Les déplacements en masse du peuple arménien semblent avoir de multiples causes et remontent à plusieurs siècles. En effet, l'histoire de l'Arménie est caractérisée par des invasions perpétuelles de conquérants étrangers, des conflits féodaux, une position clé entre l'orient et l'occident, un génocide, la formation récente d'un Etat indépendant…
L'histoire des Arméniens illustre de manière emblématique le rapport particulier à l'espace qui caractérise toute diaspora, partagée entre la dispersion et le regroupement national, entre l'exil et l'enracinement territorial.
Quelles sont les origines de la diaspora arménienne et dans quelles parties du monde s'est-elle dispersée ?
Quelles relations entretiennent les Arméniens de la diaspora avec leur pays d'origine et les pays qui les ont accueillis ?
[...] Cet évènement tragique marque véritablement le début de l'entraide et le soutient de la diaspora à l'Arménie. Le second évènement se déroule suite à la chute de l'URSS en 1991, l'Arménie devient indépendante. Cette république a su profiter des aides politiques de sa diaspora, et le soutien financier envoyé par cette dernière permet le développement économique du pays qui a du mal à se relever suite au séisme de 1988. Enfin, le dernier point est un évènement international : il s'agit du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan par rapport à la position de la région du Haut-Karabakh. [...]
[...] Les articles 88 et 89 concernent l'Arménie : la Turquie doit s'engager à reconnaître la République d'Arménie et doit accepter les frontières entre ces deux pays imposés par les États-Unis. Traité de Lausanne : signé en juillet 1923 ratifie le traité de Sèvres jamais reconnu par la Turquie. Il reconnaît le régime Mustafa Kemal fondateur de la République turque et remodifie les frontières de la Turquie au détriment de l'Arménie. Bibliographie : Sur l'Arménie Atlas historique de l'Arménie : Proche-Orient et Sud-Caucase du VIIIe siècle av. J.-C. au XXIe siècle, Claude Mutafian, Éric Van Lauwe, Paris, Éd. [...]
[...] Il s'était engagé à effectuer ces réformes lors du traité de Berlin en 1878, signé avec les grandes puissances européennes. Suite à cette prise de conscience des Arméniens qui considéraient que leurs droits étaient bafoués, des rébellions éclatent. Ces mouvements arméniens sont sévèrement réprimés. En effet, comme seule réponse, le Sultan organise une série de massacres réalisés par les tribus kurdes armées par le Sultan. Ces massacres sont appelés massacres amibiens : ils se dérouleront dans toutes l'Anatolie et Istanbul en 1895 et 1896, le nombre de victimes sera de 200 à morts. [...]
[...] La Diaspora, son histoire, ses origines et ses causes Des origines anciennes Historiquement l'Arménie est sujette à plusieurs vagues d'invasions et de conquêtes de la part des puissances voisines qui émergeaient (L'Empire perse, celui d'Alexandre, l'Empire romain, l'empire byzantin et ottoman). Mais la première migration massive du peuple arménien s'effectue à la fin du Xème siècle : le royaume d'Arménie est envahi par les Ottomans. Une colonie s'établit en Cilicie pour former un nouvel état arménien. État qui durera du XIIe au XIVe siècle. Outre la Cilicie, les Arméniens se réfugient dans d'autres régions suite aux invasions ottomanes : les communautés s'installent sur les rivages de la Mer Noire (Moldavie, Bulgarie Crimée). [...]
[...] On parle notamment de diaspora arménienne, terme qui désigne les communautés arméniennes installées hors des territoires d'Arménie. Il s'agit d'un pays d'une superficie d'environ situé à l'est de l'Asie mineure et enclavée dans une forteresse naturelle : le Caucase. Sur une population arménienne mondiale estimée à 11 millions de personnes, seuls 3,5 millions résident en Arménie. Autrement dit, seul un Arménien sur trois habite les terres de l'actuelle République d'Arménie. En effet, on peut recenser à travers le monde plusieurs centaines de milliers de personnes ayant une identité arménienne La diaspora serait deux fois plus importante, avec une forte présence en Russie, aux Etats-Unis, en Géorgie, en France, en Iran et au Liban. [...]
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