Le développement des cures thermales à Arcachon, au XIXème siècle

Thèmes abordés

développement, cures thermales, Arcachon, XIXème siècle, France

Résumé du document

En 1853, le docteur Émile Pereyra découvre en la ville d'Arcachon l'endroit parfait pour créer une station hivernale curative : climat tempéré, air chargé d'émanations et vivifiantes des pins et proximité de l'océan. Le medecin Pereyra recommande quant à lui, les bains d'eau de mer, l'absorption de cette même eau, et l'enfouissement dans le sable pour soigner les rhumatismes, la faiblesse musculaire, la folie; le docteur F. Bonnal va même jusqu‘à faire des injection sous-cutanées à ses malades!

Extraits

[...] La municipalité, pour se rendre plus attractive ouvre un Casino composé de salon de lecture, d'un théâtre de Polichinelle et d'un café-glacier. Les malades eux, prennent plutôt leur boisson à la buvette sève de pin, qu'ils dégustent en dragées, en boisson ou en chocolat aromatisé. Des statistiques montrent que sur 100 phtisiques, (53 hommes femmes) il y a eu 36 décès, seulement 8 guérisons et que le séjour n'a en tout été favorable qu'à 42 malades. Mais la plupart des médecins envoient leurs malades dans la ville. [...]

[...] Toutes se soumettent à la règle parce qu'elle est générale et qu'on leur en fait comprendre la nécessité''. Mais la rigueur des positions médicales se fait sentir et nombreux sont ceux qui voudraient voir leur ville transformée. De plus on privilégie depuis 1911 la montagne à la mer pour les cures et les sanatoriums. Ainsi, lorsque Lalesque meurt en 1937, la ville d'hiver perd le peu de clientèle qui lui reste et seule demeure la ville d'été et ses touristes. [...]

[...] Le docteur Fernand Lalesque, prend les opérations en main en 1882. Le malade, grâce à la douceur et la salubrité de l'air, peut vivre en plein air pendant la journée médicale (11 heures à 15 heures dans les jours les plus courts). Lalesque conçoit un modèle de villa idéale pour les malades, à l'intérieur tous les angles sont arrondis, le sol est lisse et sans joints pour faciliter le nettoyage, le mobilier est réduit au minimum, il n'y a ni rideaux ni tentures. [...]