Les États-Unis et l'URSS ont conscience que la parité nucléaire est atteinte et qu'une crise entre les deux blocs peut dégénérer en conflit nucléaire. Par ailleurs, la résolution de la crise de Cuba a montré que le dialogue était possible (...)
[...] Une sorte de condominium, ou duopole, se met en place : les deux grands discutent des problèmes et gèrent le monde selon leurs intérêts. C'est ce duopole qui donne l'impression à leurs alliés (France à l'Ouest et Roumanie à l'Est) de n'être que des pions. Ce dialogue permet aussi de développer les échanges économiques et technologiques. Les exportations de l'Ouest vers l'URSS augmentent (blé, produits industriels) - Les accords sur le nucléaire Au cours de ces rencontres, les deux pays négocient plusieurs accords qui portent tous sur l'arme atomique, l'objectif étant de limiter la course aux armements nucléaires (arm's control) Leur premier souci est de protéger leur monopole nucléaire, garant de leur statut de superpuissance, en empêchant d'autres États de se doter de l'arme atomique. [...]
[...] À l'Est, la Roumanie se prononce clairement contre cette intervention. L'Albanie pour sa part, se retire du pacte de Varsovie à l'automne - L'émergence de nouveaux acteurs La rupture sino-soviétique fait apparaître le camp socialiste comme moins dangereux, mais, surtout, elle affaiblit la position de l'Union soviétique. Elle met en lumière la volonté de la Chine, qui dispose de l'arme nucléaire depuis 1964, de s'affirmer sur la scène internationale. En même temps, des pays pauvres nouvellement décolonisés, mais aussi la Yougoslavie, proclament leur volonté de non-alignement à Belgrade en 1961. [...]
[...] Accords de Camp David : Signés en septembre 1978, sous la pression du président Carter, entre l'Égypte et Israël, ils constituent la première reconnaissance officielle d'Israël par un État arabe moyennant la restitution du Sinaï à l'Égypte. Pologne : Un comité de défense qui associe qui associe ouvriers et intellectuels est fondé en 1977 pour lutter contre le gouvernement polonais et l'emprise de l'Union soviétique sur le pays. Ce mouvement devient le syndicat Solidarnosc, dirigé par Lech Walesa. Il est soutenu par l'épiscopat polonais, d'autant plus influent que le pape Jean-Paul II, élu en 1978, est polonais. [...]
[...] Les États-Unis, pour défendre leurs intérêts et maintenir leur influence, sont obligés de soutenir des régimes dictatoriaux. Au Chili, en 1973, ils favorisent le renversement du gouvernement légalement élu du président Allende et la prise du pouvoir par le général Pinochet. L'URSS doit affronter la contestation en Europe orientale. La Roumanie de Ceausescu recherche une certaine autonomie au sein du CAEM et mène une politique étrangère qui lui permet de développer des relations culturelles avec la France et d'entamer des relations diplomatiques avec la RFA, mais elle garde une politique intérieure stricte. [...]
[...] En 1976, l'URSS intervient dans la Corne de l'Afrique. Elle soutient le régime éthiopien contre les rebelles de l'Érythrée et de l'Ogaden, là encore par Cubains interposés. Cette opération permet à l'URSS de mettre l'Éthiopie dans son camp et de disposer d'une tête de pont sur la route stratégique du pétrole acheminé du Moyen-Orient vers l'Europe et les États- unis. Ainsi, utilisant l'assistance économique et militaire, envoyant ses alliés cubains et allemands de l'Est, l'URSS pénètre dans des régions dont elle avait été absente jusque-là. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture