ce cours parle du ministère du Duc de Choiseul, du triumvirat...
[...] Cette provocation provoque toutefois en retour le renvoi de Nacker le 19 mai 1781. Cette disgrâce, fortement ressentie dans l'opinion, marque aussi le 2e tournant du règne : la fin des essais de réforme, puisque l'urgence immédiate va s'imposer constamment dans les années qui suivent. Après Necker, trois personnages se succèdent au Contrôle général des finances, Joly de Fleury (1781-1783), Lefevre d'Ormesson (avril-octobre 1783), puis Calonne (1783-1787). Ils sont confrontés aux mêmes problèmes financiers, qui s'aggravent, et aux mêmes blocages socio-politiques. [...]
[...] XI et XII, voir aussi F. Bluche, Les magistrats du Parlement de Paris au XVIIIe siècle, Paris, les Belles Lettres ; L. Laugier, Un ministère réformateur sous Louis XV : le triumvirat (1770-1774), Paris . [...]
[...] Les officiers de justice sont donc transformés en fonctionnaires. La fin de la vénalité et de la transmission héréditaire des charges (ce qui attaque frontalement les patrimoines des grands robins), le fractionnement de ressorts administratifs trop vastes et la gratuité de la justice (fin des épices versés aux magistrats à l'occasion de s procès) reposent sur des principes de modernisation et de rationalisation de l'administration. En outre, le gouvernement envisage alors de mettre en place un code de justice unique pour tout le royaume. [...]
[...] Quoique très impopulaire, sa politique parvient à réduire le déficit qui passe de 60 millions de livres à 27 millions. Le règne finissant, ces deux ministres concentrent sur leur personne une très forte impopularité. La littérature pamphlétaire se fait très virulente à l'encontre du despotisme des ministres. Terray est dit « vide-gousset ». Louis XV meurt le 10 mai 1774 en ayant compris la nécessité de réformes vigoureuses. Mais sa mort met un terme aux efforts entrepris par Maupéou et Terray. [...]
[...] Ce système suppose de pouvoir compter sur des « citoyens éclairés », Turgot prône donc la mise en place d'une politique d'instruction nationale, avec des programmes unifiés. Ce programme est toujours d'actualité à la veille de la révolution et on le retrouve à grand traits dans le programme que le contrôler général Calonne présente à l'assemblées des notables en 1787. C'est un programme qui pourrait illustrer ce « despotisme éclairé » à la française : il ne vise pas à supprimer la monarchie, mais plutôt à réformer par le haut l'Etat, les administrations afin de consolider la monarchie. [...]
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